La Chine utilise le billet vert comme un cheval de Troie pour pénétrer sur les marchés étrangers. Ce qui fait peur aux capitaux occidentaux est vécu comme une aubaine par les autorités chinoises qui ont accroché le yuan au dollar.

Comment éviter le pire sur les marchés des changes ? Sarkozy est à l'épreuve au G20.

L'internationalisation de la monnaie chinoise sera à l'ordre du jour du prochain G20. Mais déjà, des pays comme le Nigeria misent sur le yuan comme futur concurrent du dollar et de l'euro.

Ceux qui, en Europe, se plaignent de la faiblesse du billet vert se trompent de combat. Ils devraient plutôt s'allier aux Américains pour convaincre Pekin de réévaluer sa monnaie.

La Chine franchit une nouvelle étape dans l'internationalisation de sa monnaie

Le FMI vient d'inclure la monnaie chinoise dans son panier de devises. Perçue comme une victoire par Pékin, cette décision pousse également la Chine à réformer son économie.

Du 4 au 14 mars 2011 se réunit à Pékin l'Assemblée nationale populaire, qui va entériner le 12e plan quinquennal. Toutefois, les députés devraient se faire l'écho du mécontentement social croissant. En économie, le pouvoir reconnaît que des changements s'imposent. Il veut en décider le rythme et rejette toute pression extérieure.

Le G20 de Séoul marquera-t-il le triomphe de la Chine et le déclin de l'Occident ? La guerre des monnaies aura-t-elle lieu ? Diagnostic de deux économistes.

Point, fin 2011, sur la montée en puissance menaçante de la Chine dans les pays européens. Devenue créancière officielle de l'Europe, avec 630 milliards d'obligations publiques, la Chine a également multiplié ses investissements par 6 entre 2008 et 2010. Mais ces opérations s'avèrent souvent calamiteuses pour les entreprises rachetées. L'émergence de la puissance économique chinoise, portée par un Etat-parti dictatorial, fait craindre l'arrivée d'un lobby chinois au sein de l'Union européenne.