Le maire de Bordeaux publie une réédition de son "Montesquieu". L'occasion pour le candidat à la primaire élyséenne de l'UMP de célébrer les vertus de l'équilibre en politique et de s'interroger sur l'art de gouverner.

Figure méconnue parmi les grands prosateurs du XVIIIe siècle, Montesquieu, dont l'oeuvre annonce les sciences politiques modernes, s'efforça de montrer comment protéger de tous les despotismes la liberté des citoyens.

Dans "l'Esprit des lois", Montesquieu fait de la corruption l'un des concepts majeurs de sa philosophie politique, en refusant pourtant de confondre corruption morale et corruption politique. Car la corruption, loin d'être une perversion intrinsèque de la volonté, est une altération du principe d'un régime. Mais c'est bien la volonté politique qui peut seule en empêcher la progression...

Comment un gentilhomme riche et catholique pratiquant est devenu l'auteur des "lettres persanes", une des satires les plus féroces de son temps, moquant l'Eglise et le pouvoir royal. Voici le portrait d'un dissident mort il y a deux cent cinquante ans.

Le mot libéralisme occupe une place bien à part dans le monde contemporain. En France plus qu'ailleurs, il est passé du politique à l'économie. Il se confond avec le capitalisme le plus sauvage. Prétendre publiquement être libéral, c'est prendre le risque de se voir marginalisé, accusé de tiédeur ou de ne croire qu'aux lois du marché, quand ce n'est pas d'être aux portes du fascisme.