Fannie Mae et Freddie Mac, les deux géantes américaines du refinancement hypothécaire, ont été placées sous la tutelle de l'Etat. Et elles ne sont pas près de s'en libérer.

Plusieurs Etats américains permettent aux sociétés de s'enregistrer comme ″benefit corporations″. Ce statut les autorise, éventuellement, à faire passer l'intérêt général avant celui des actionnaires.

Blackstone et les autres gros fonds de capital-investissement pourraient tenter des hedge funds comme Blackrock, en mal de diversification.

C'est le juge qui s'est fait connaître en obligeant Wall Street à prendre ses responsabilités lors de la crise financière. Il confi e aussi qu'il est déterminé à lutter contre le "mal" américain des incarcérations systématiques.

Délictueuses ou pas, les pratiques de la banque d'affaires américaine illustrent une fois de plus les dérives de Wall Street.

Greg Smith, qui a travaillé douze ans pour la banque phare de Wall Street, raconte dans un livre événement la dérive de ses dirigeants à la tête d'une institution avide, qui abuse certains de ses clients au nom du profit. Témoignage.

Le réalisateur d'"Inside Job" dénonce dans son livre, "l'Amérique des prédateurs", la dérive d'une micro-élite des affaires, de la politique et de l'université, corrompue par l'argent facile.

Steve Cohen, gérant vedette d'un ″hedge fund″, est dans la ligne de mire du procureur de New York. Motif : on le suspecte d'avoir profité d'informations confidentielles sur la mise au point d'un médicament. Empochant, au passage, 276 millions de dollars...