Colette est tout entière dans cette phrase : « Moi, je peux faire ce que je veux ». Femme aux mille visages, elle avance sur des chemins que la morale réprouve, libre, gourmande, pleine de vie. Elle joue des contradictions pour mieux explorer l’ambiguïté du désir. On s’indigne ? Elle s’en moque ! L’auteure du "Pur et l’Impur" ne s’interdit rien. Elle fait de son corps une arme d’émancipation, un instrument de sa liberté, ce que les néoféministes ne lui pardonnent pas. Sommaire. Emmanuelle Lambert : « Colette fait de son corps une arme et une âme publiques ». Connaissance des sens.

À travers le cas d’un jeune homosexuel lobotomisé vers le milieu du XXe siècle, l’écrivain français Yves Navarre, Prix Goncourt en 1980, montre comment la psychiatrie a été utilisée de façon inhumaine pour imposer certaines normes sociales.

Années 1950-1960, près de New York. Des hommes, maris et pères de famille, venaient vivre la différence de leurs désirs au sein de l'ultrasecrète Casa Susanna. Nourri par les témoignages de deux des protagonistes, le film de Sébastien Lifshitz retrace l'histoire de ce lieu précurseur.

Les sexes, les genres, les sexualités sont des entités mouvantes, dont les formes varient au fil des âges, des contextes, des événements et des révolutions. Deux événements mondiaux sont en train de transformer les manières dont nous abordons les identités, les désirs et les plaisirs : le mouvement #MeToo, dirigé contre les violences sexuelles, nous oblige à repenser la question du consentement ; l’épidémie de Covid-19, rendant nos vies plus virtuelles, nous a habitués à traduire nos émotions dans le registre du « distanciel ». Avec quels effets sur nos vies ?

Alors que les Françaises semblent se défier de plus en plus de la pilule, on célèbre cette année les 50 ans de la loi Neuwirth. Le combat pour la maîtrise de la fécondité fut d’abord celui de scientifiques et de médecins désireux de changer la société.