Une introduction à la sociologie historique de l'intellectuel occidental, de la naissance de la figure de l'érudit (clerc, prêtre, penseur, enseignant, etc.), au XIIe siècle, jusqu'à celle de l'humaniste à la fin du XVe siècle.

Etude des institutions de la période franque, de la société médiévale et des crises du XIVe au XVe siècle, qui voient s'instaurer l'unification et la centralisation du pouvoir par le roi. Ce dernier cherche à exercer seul les droits de justice, de finance et souhaite que toute décision parte du sommet. La centralisation finit par se heurter aux crises institutionnelles, économiques et sociales.

Cette synthèse sur la justice de la France médiévale propose un tableau complet des normes et des pratiques, du personnel et des cadres de la justice officielle (royale et seigneuriale) et parallèle (vengeance et justices privées).

Au XIIe siècle, le catharisme connaît une réelle expansion dans le midi de la France. L'auteure retrace la croisade des Albigeois, engagée contre ces derniers, qui durera plus de 20 ans. Le point de départ est l'assassinat du légat du pape en janvier 1208, sur les terres du comte de Toulouse.

Généalogie de la franc-maçonnerie depuis les confréries de bâtisseurs du Moyen Age jusqu'à la fondation de la première loge à Londres en 1717. L'historien décrypte la mythologie des origines maçonniques. Il met en lumière le moment décisif de la Renaissance humaniste, durant laquelle la figure de l'architecte fut particulièrement théorisée et valorisée.

A partir de documents d'archives, l'auteure retrace l'histoire du livre médiéval avec en toile de fond une mise en lumière de la culture du Moyen Age. Suivant une trame chronologique du IXe siècle à l'invention de l'imprimerie, l'étude montre l'évolution du livre médiéval, tant par sa forme que par son contenu, et ses conditions d'utilisation à travers le rôle des bibliothèques.

Un documentaire sur la vie des princesses au Moyen Age qui n'avait rien d'un conte de fées.

Cette réflexion montre quel a été le cheminement du pouvoir au sein du monde occidental et permet de comprendre comment s'est constituée l'idéologie qui a porté, inspiré et contesté la puissance royale.

Le phénomène de la coseigneurie est étudié comme une des expressions courantes de la domination aristocratique aux XIe-XIIIe siècles. Il s'agit de déterminer si ces relations horizontales, la coseigneurie et la parité, sont une perturbation ou un élément régulateur des rapports féodaux. La façon dont l'aristocratie a pu explorer des voies de domination en commun est ainsi envisagée.

Pendant deux cents ans (fin XIe-fin XIIIe siècle), l'Occident chrétien a mobilisé une grande partie de ses forces armées d'abord pour libérer la Terre sainte, occupée par les musulmans depuis plus de quatre siècles, puis pour la défendre, en vain. Les sources qui font connaître «l'ère des croisades» sont nombreuses, diverses et riches, car lourdement chargées d'idéologie. Jean Flori s'est attaché à découvrir les mobiles qui ont poussé tant d'êtres humains à partir aussi loin de leur terre natale et de leur famille, à l'appel de prédicateurs plus ou moins inspirés qui, parlant au nom de Dieu, tentaient de les convaincre de s'engager dans cette aventure.