Près de Kyoto, un grand projet de reconstruction fait resurgir le palais de l'ancienne capitale impériale du Japon, Heijo-kyo, disparue depuis la fin du VIIIe siècle.

Structurant une grande partie des sociétés et des espaces au Moyen Age, le château fort est, avec l’église, un édifice emblématique de son temps. Mais le terme recouvre des réalités très différentes et qui évoluent beaucoup au cours des longs siècles de la période. Ce numéro des "Dossiers d’Archéologie" est l’occasion de découvrir la diversité architecturale et fonctionnelle du château grâce aux recherches les plus récentes sur le sujet. Sommaire. Les multiples facettes du château, introduction. Nouveaux regards sur les fortifications de terre.

Le médiéviste, spécialiste de l’histoire urbaine, revient sur le destin, finalement inattendu, de Paris : comment cette cité est-elle parvenue à devenir la vitrine – et le siège définitif – du pouvoir capétien ?

Aujourd’hui lieu de plaisir et de culture, le Châtelet était autrefois une forteresse où l’on n’entrait pas volontiers. Au Moyen Age, c’est là que réside le représentant du roi dans sa capitale, le prévôt de Paris, et ses "sergents", chargés du maintien de l’ordre. "Prévôt" : un titre plutôt modeste, en apparence, donné aux agents mineurs. A Paris, il n’en est rien et, à partir du règne de Saint Louis (1226-1270), le prévôt de Paris est un des officiers les plus importants de l’administration royale. Le premier d’entre eux est Etienne Boileau.

Quand, en 1254, Saint Louis rentre d’Orient, après six ans d’absence, il peut admirer Paris, sa ville, qui continue de croître et de s’embellir à un rythme effréné. La Sainte-Chapelle brille de tous ses feux et Notre-Dame dresse désormais ses tours blanches, libres de tout échafaudage, dans le ciel de la cité. Mais cela ne suffit pas !

Dans le dernier tiers du XIIIe siècle, l’Université de Paris entre dans la force de l’âge et devient un véritable troisième pouvoir, à côté de l’Eglise et de l’Empire : après des débuts prometteurs à partir de 1200, l’Université reçoit, du cardinal Robert de Courçon, ses premiers statuts en 1215 et la reconnaissance officielle de la papauté, qui lui accorde l’autonomie en 1231. L’institution s’organise alors comme une association de maîtres et d’élèves unis par des règles de vie, des cours, des vêtements et des examens communs.

Bienvenue à Paris, les filles sont si jolies ! Bien qu’anachronique, cette formule de cabaret s’appliquerait sans peine au Paris de Saint Louis et de Philippe le Bel. Car la capitale capétienne connaît alors un essor économique et démographique sans précédent. Il y a du travail pour tous, même si, comme toujours, les richesses sont très inégalement réparties. Tout au long des rues s’élèvent de grands hôtels particuliers, où vivent de riches bourgeois – qui sont les vrais maîtres de la ville.

Quel regard la société médiévale porte-t-elle sur l'inceste, la maltraitance infantile ou la pédophilie ? Les archives judiciaires se révèlent une source édifiante sur les violences commises à l'encontre des enfants et sur la façon dont elles sont réprimées.

Souveraine sans égale dans l’histoire de l’islam médiéval, la très populaire reine Arwa va gouverner son peuple pendant plus de cinquante ans, une période faste pour cette région de la péninsule arabique.