Le 29 juillet 2017, le Sud-Africain Stephen McGown était libéré des griffes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), après six années de détention au Mali. Comme lui, nombreux sont les civils à avoir fait les frais du business, fort lucratif, de la prise d'otages, dans lequel se sont lancés les jihadistes sahéliens, les Shebab somaliens ou, plus récemment, L'Etat islamique, en Libye, et les Nigérians de Boko Haram.

Plus de quarante ans après les guerres d’indépendance du Mozambique et d’Angola, le pays reste hanté par la perte de ses possessions africaines, qui imprègne, entre autres, toute sa littérature de la fin du XXe siècle. En complément, l'interview d'Isabela Figueiredo intitulée : "Mon pays natal, c'est le colonialisme".

C'est une histoire de pots-de-vin faramineux et d'une dette de près de 2 milliards d'euros que Maputo est dans l'incapacité de rembourser. Une histoire de navires français, de banquiers suisses et d'intermédiaires libanais dont la justice a fini par se saisir, mais qui est loin d'avoir livré tous ses secrets.

Par tous les temps et en tout lieu, elle porte des lunettes de soleil pour masquer son oeil droit à jamais éteint. En 2015, Josina Ziyaya Machel en a perdu l'usage, rouée de coups par un homme d'affaires mozambicain, avec qui elle avait entretenu une liaison pendant trois ans. "Je suis la preuve vivante que les violences conjugales existent partout, dans tous les milieux, qu'ils soient protégés ou pas, quelle que soit l'éducation que l'on a reçue", soupire au téléphone la fille de Graça Machel et du premier président du Mozambique, Samora Machel.

En 1982, Ruth First, une grande figure de la lutte contre l’apartheid, était assassinée par le régime sud-africain. Plus de trente-cinq ans après, sa fille est retournée sur les lieux de son dernier séjour, une île de l’océan Indien. Récit.

Les espoirs de croissance placés en cette riche province gazière sont de plus en plus menacés. Depuis 2017, des insurgés islamistes y gagnent du terrain. En face, l’armée tergiverse.

Au Mozambique, la guerre civile avait décimé les animaux du parc de Gorongosa. Aujourd'hui, la faune y renaît enfin, mais son avenir ne sera assuré que si les habitants, eux aussi, retrouvent l'espoir.

Le projet ProSavana veut profiter du corridor de Nacala, un espace africain favorable aux cultures de rente, pour y placer des exploitations commerciales. Piloté par le gouvernement du Mozambique, l'Agence japonaise de coopération internationale et l'Agence brésilienne de coopération depuis 2008, il se heurte pourtant à l'opposition des paysans mozambicains, qui ne veulent pas voir leurs terres être pillées. Ils revendiquent leur droit d'appartenance à cet espace et ne veulent pas le céder à de grandes multinationales, quitte à s'opposer à leur propre gouvernement.