Zones tribales d'un côté, Baloutchistan de l'autre... L'intégrité du pays est menacée si la crise de l'Etat n'est pas résolue, estime le principal hebdomadaire du pays.

La réélection du général Musharraf, le 6 octobre dernier, et la perspective d'un éventuel partage du pouvoir avec Benazir Bhutto ne garantissent pas qu'une réponse durable puisse être apportée aux fragilités et tensions ethniques, religieuses et politiques que connaît le Pakistan.

Le général-président peut-il encore prétendre au rôle de sauveur en s'aliénant la société civile, en crispant l'armée et en perdant la confiance de tous ses alliés occidentaux ?

Les Etats-Unis ne peuvent plus sauver Pervez Musharraf, estime le journaliste Ahmed Rashid. S'ils continuent à le soutenir, ils perdront les derniers alliés que l'Occident peut encore compter au sein de la société civile pakistanaise...