A travers l'analyse d'écrits de théoriciens, critiques, philosophes, romanciers et compositeurs, étudie l'évolution du discours sur l'écoute d'une oeuvre musicale, sur les techniques d'écoute et les attitudes face à la musique, au cours des XVIIIe et XIXe siècles.

En 1998, Céline Dion envahit la planète avec son titre « My Heart Will Go On » qui accompagne le triomphe du blockbuster Titanic. De sa province natale du Québec jusqu'au chauffeur de taxi bangladais, pas une personne ne peut éviter le phénomène et le succès est incontestable. Pourtant, de nombreux médias et spécialistes s'acharnent sur Céline Dion qui devient à la fois la pop star la plus célèbre et la plus détestée de son époque. Carl Wilson, en bon critique musical qui se respecte, fait partie des détracteurs. Mais, plutôt que de retourner le couteau dans une plaie déjà bien agrandie par des années de sarcasmes et de dédain, il propose d'étudier le pourquoi de ce rejet. Pourquoi l'immense partie de la population mondiale qui aime Céline Dion aurait-elle tord ? Faut-il remettre en question une critique musicale qui virerait au snobisme ? Pourquoi pense-t-on nécessairement que tout ce que nous n'aimons pas relève du mauvais goût ? À travers l'analyse de l'album Let's Talk About Love, qui n'est ici qu'un prétexte, Carl Wilson analyse finement les constructions mentales, sociales, culturelles ou médiatiques qui peuvent nous pousser d'un côté ou de l'autre de cette supposée limite entre bon et mauvais goût. De célèbres contributeurs (Nick Hornby, James Franco, Krist Novoselic, Owen Pallett) ajoutent leur grain de sel au débat.

Cette discothèque recense les musiques qu'écoutait Serge Gainsbourg et qui a nourri sa propre création. Du classique à la chanson réaliste, du jazz à la pop anglaise, du funk au reggae, les 400 références présentées renseignent sur ses influences, dressant des passerelles entre ses compositions et les morceaux de son panthéon sonore et témoignant de son rapport à son époque. ©Electre 2024

Avec Michel Tremblay, les confidences ont toujours un goût de friandise, un ton acidulé, une légèreté de rigueur qui est à la fois pudeur et politesse. Cette fois il revisite ses souvenirs, gais, mordants ou douloureux, par le biais de la musique (il faudrait dire des musiques), compagne d'une vie entière dont même la perte de l'audition ne parviendra pas à l'éloigner. Allegro, Maestro !