Ouvrage publié en 1935, écrit par la soeur de Nietzsche. A la fois autobiographie et biographie, l'ouvrage livre des détails sur la famille Nietzsche et sur les différentes facettes d'une existence bourgeoise dans l'Allemagne impériale de la seconde moité du XIXe siècle. Les mères et les tantes du philosophe y côtoient les anonymes comme les célébrités (Lou Andreas-Salomé, Cosima Wagner, etc.).

Une synthèse de l'oeuvre de l'auteur, illustrée de textes choisis et présentés.

Questionnement sur l'essence du christianisme qui cherche à comprendre comment l'antichristianisme de Nietzsche se construit à partir de la trahison des chrétiens eux-mêmes.

Dans cette oeuvre écrite en 1988, l'auteur qui s'est toujours inscrit dans la filiation du Gai savoirse livre à une sorte de réhabilitation de ce philosophe majeur. Il s'emploie à rectifier l'image négative et dangereuse de Nietzsche élaborée à partir d'un héritage dénaturé par sa soeur, de deux guerres, d'idéologies qui revendiquèrent sa pensée à tort et de mauvaises interprétations.

À première vue, Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese n'ont rien en commun. Et pourtant : tous deux sont orphelins de père, tous deux ont grandi dans un entourage exclusivement féminin, tous deux n'ont jamais su se faire aimer d'une femme, tous deux ont eu une vie brève, solitaire et émouvante. Et puis, tous deux ont été inspirés par Turin, et son atmosphère terriblement «psychique». De cette ville, qui fut un temps la capitale de l'Italie, Nietzsche n'a dit que l'abord exaltant, aristocratique et baroque, tandis que Pavese en a recraché toute la tristesse, avec ses quartiers industriels, ses usines qui noircissent le ciel, ses ouvriers exténués. C'est à Turin que Nietzsche perd la raison : il a quarante-quatre ans. Et c'est à Turin que Pavese se suicide dans une chambre d'hôtel : il a quarante-deux ans. Le philosophe allemand meurt le 25 août 1900, l'écrivain piémontais un demi-siècle plus tard, à un jour près, le 26 août 1950. En cherchant des rapprochements entre ces deux artistes, ces deux jusqu'au-boutistes de la mélancolie, l'auteur se glisse dans leur drame, dans les blessures inguérissables de leur enfance. Il fait revivre les événements tragiques qui les ont conduits l'un à la folie, l'autre au suicide. Ce livre, s'il respire la gravité, est d'abord une rêverie, une suite de détours et de coïncidences. Les murs de Turin y transpirent. Ils parlent. Il fallait bien près de trois cents dessins pour faire entendre ces voix.

Dans ce volume, M. Onfray aborde le rôle tenu par le concept du grand homme et son aspiration à la vie sublime au cours du XIXe siècle, grâce à l'étude de l'oeuvre de Nietzsche et Jean-Marie Guyau.

Cet ouvrage revient sur le parcours de Nietzsche depuis ses années de jeunesse jusqu'à celles de la maturité, sur sa pensée et sur le perspectivisme.