Une lutte avec le réél d'une violence insoutenable : la Finlandaise Sofi Oksanen secoue la rentrée littéraire avec un roman de femmes époustouflant.

A travers le destin de deux générations de femmes, Sofi Oksanen raconte l'histoire tragique et méconnue de l'Estonie au XXe siècle

Après « Purge » et « Les Vaches de Staline », Sofi Oksanen poursuit sa fresque estonienne et confirme sa puissance romanesque.

En 2010, la sortie française de son roman ″Purge″ fait l'effet d'un électrochoc. Dans son dernier roman ″Quand les colombes disparurent″, l'auteure finlandaise, dreadlocks roses et langue tolstoïenne, renoue avec l'Estonie occupée et la Seconde Guerre mondiale, cette fois racontée du côté des hommes.

La star des lettres finlandaises revient avec "Norma", un nouveau roman très noir. Rencontre à Helsinki.

Best-seller dans le nord de l'Europe, Purge est le récit de deux destins brutalisés par l'Histoire. Remarquable.

"Purge : débarasser de ce qui altère, purifier." C'est en gros ainsi que le dictionnaire définit ce nom, titre de l'un des romans les plus forts de cette rentrée. Un texte violent, tourmenté, aussi perplexe que l'Histoire, dans des lieux que la guerre et les occupations ont travaillés.

Lorsqu'on parle des accidents nucléaires comme Tchernobyl ou Fukushima, l'intensité de la tragédie se mesure en siècles. Les victimes, comme les spécialistes, savent que la contamination affectera les générations à venir, pendant longtemps. On pourrait en dire presque autant pour les victimes des catastrophes totalitaires du d siècle, nazisme et stalinisme. Ce dont témoignent à leur façon divers livres parus cette année.

Elle est la révélation littéraire de l'année. Avec son look extravagant et sa morale rigoureuse, cette jeune féministe finlandaise donne un visage à la génération Wikileaks.