Le principe de précaution impose à la recherche publique d'étudier les possibilités et les dangers des organismes génétiquement modifiés.

Vache folle, poulet à la dioxine, brebis clonée, maïs transgénique : comment contrôler démocratiquement une recherche jugée par les citoyens à la fois bénfique et nocive ?

Le recours à des moustiques génétiquement modifiés capables de détruire le parasite du paludisme est considéré comme un moyen potentiel de lutte contre cette maladie qui tue plusieurs millions de personnes chaque année.

Le gouvernement français vient de demander au Parlement de se prononcer selon une procédure d'urgence sur un projet de loi relatif aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Il va au-devant des désirs de la Commission européenne et du complexe génético-industriel, qui trouve en elle un relais complaisant.

Mauvaise nouvelle : un gène modifié vient d'être détecté dans une mauvaise herbe où il n'aurait jamais dû se trouver. Celle-ci est devenue résistante aux herbicides.

Coup dur pour les anti-OGM : un ensemble d'études menées dans plusieurs Etats américains montre que les papillons monarques n'ont presque rien à craindre du maïs transgénique.FIN

Depuis les années 80, le développement des organismes aquatiques génétiquement modifiés connaît une expansion rapide.

Face à la croissance des surfaces cultivées en OGM dans le monde, comment savoir si les produits que nous consommons sont dérivés de plantes génétiquement modifiées ?