Le regain de la violence dans les territoires occupés met-il en danger le processus de paix ? Sur quels points les négociations avec l'OLP progressent-elles ? Quels sont les blocages qui demeurent ? Quel pourrait être l'avenir de Jérusalem ? Pourquoi un accord avec la Syrie reste-t-il si difficile ?

Près de 18 000 Palestiniens ont travaillé, depuis le début de l'Intifada, pour les services de renseignements israéliens. Que vont-ils devenir lorsque l'armée va se retirer de Gaza, puis se redéployer en Cisjordanie ?

Rares sont les Jordaniens qui espèrent qu'après les attentats de New York les Etats-Unis vont faire pression sur Sharon pour qu'il arrête le cycle de la répression en Cisjordanie et à Gaza.

L'année 2006, qui va commencer par des élections législatives en Israël comme dans les territoires palestiniens occupés, risque fort de ne pas être favorable à la reprise du processus de paix.

Quand le 4 août 2005, le déserteur Eden Nathan Zada assassina quatre Arabes israéliens à Shfaram, le premier ministre Ariel Sharon condamna "l'acte vil d'un terroriste juif assoiffé de sang". Le ministère de la défense rétorqua qu'aux yeux de la loi Zada n'était pas un "terroriste", puisqu'il n'appartenait pas à une organisation "hostile à Israël".

C'est avec tendresse et tristesse que le grand écrivain israélien David Grossman regarde aujourd'hui son pays. Un Etat manichéen, aussi fort à l'extérieur qu'il est fragile à l'intérieur, travaillé par la peur. Ce "rescapé de ce qui reste de la gauche israélienne", comme il se décrit lui-même, continue de croire que le dialogue avec les Palestiniens est la seule solution. Sommaire. David Grossman : "Je n'oublie jamais le miracle que représente la création d'Israël". Un Etat, deux histoires. La nouvelle vie des kibboutz. La grande lassitude des Palestiniens.

La récente montée de tensions sur l'esplanade des Mosquées a démontré que le président de l'Autorité palestinienne, pris en tenailles entre Israël et le Hamas, ne pèse pas ou peu sur la scène diplomatique.

L'attentat de trois citoyens arabes de l'Etat hébreu contre deux policiers, le 14 juillet 2017, a déclenché un nouveau cycle de violences. Le pays redoute un embrasement.