Et si le Journal si personnel de Sylviane Agacinski n'était que l'annonce du retour de Lionel Jospin sur la scène politique ?

Pour être à nouveau candidate en 2012, elle veut devenir premier secrétaire du PS. Histoire secrète d'une accélération improvisée qui a laissé pantois ses plus proches amis...

Européen, anti-jacobin, modernisateur, le sénateur maire de Lyon s'engage pour 2012. La clé de la victoire ? Un PS qui cesse de ″réciter les sourates d'un marxisme mal digéré″.

Ils se méfiaient les uns des autres. Et puis, la semaine du second tour des régionales, ils ont appris à négocier. En attendant mieux pour la présidentielle de 2012...

Gérard Collomb dénonce l'archaïsme de Solférino. Il appelle les élus locaux à promouvoir en 2012 une candidature à leur image : social-réformiste. Et si c'était DSK...

Même ″muselée″, Cécile Duflot, flanquée de son camarade Pascal Canfin, n'a pas l'intention de quitter le gouvernement. Reste que son apprentissage n'a pas été une partie de plaisir...

Des deux côtés du Rhin, les socialistes comptent sur leur retour aux affaires en 2012 pour relancer ensemble le projet européen. En dépit de divergences d'approche non négligeables.

Cette nouvelle génération de politiques et d'économistes de gauche promis à un bel avenir, pourrait demain être aux affaires en cas d'alternance.

Aux commandes de la quasi-totalité des conseils régionaux, les socialistes ont pu tester des mesures en faveur de l'éducation, des PME ou de l'environnement. Inventaire des meilleures trouvailles.

Verdict sévère du politologue : par peur et par pragmatisme, le PS s'est coupé des classes populaires, substituant à la lutte sociale et collective la défense des individus et des minorités.

En observant le ballet des candidats socialistes, soit à prétendre à la direction du parti en novembre 2008, soit à ambitionner d'être candidat à la présidentielle de 2012, l'écrivain Christian Salmon décrit une gauche mythologique en manque de chef et d'idées.

Deux camps se font face. D'une part, l'attelage hétéroclite des anti-Royal avec Bertrand Delanoë, Henri Emmanuelli, Lionel Jospin, Laurent Fabius et Benoît Hamon. De l'autre, les pro-Royal, qui entendent faire le procès du vieux parti