Tandis que le régime de Damas intensifie son carnage dans la Ghouta, Ankara poursuit son incursion dans le nord du pays. Dorothée Schmid, spécialiste du moyen-orient, décrypte les calculs des puissances engagées en Syrie.

Afrine, au Kurdistan syrien, est assiégée et bombardée par des milices islamistes soutenues par l'aviation et les forces spéciales turques. Reportage.

Après la conquête d'Afrine, la Turquie et ses alliés ont pillé et revendu en Europe sa récolte d'huile d'olive. Une manne considérable.

Si les Kurdes sont les perdants de l’accord entre Moscou et Ankara sur le partage du nord de la Syrie, les gagnants sont tous les ennemis de Washington.

Des combats ont éclaté pour la première fois le 3 février 2020 entre troupes syriennes et turques autour d'Idlib. Moscou se retrouve aujourd'hui dans une position inconfortable.

Après avoir lancé une contre-offensive en Syrie, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ouvert ses frontières au flux de réfugiés désireux de gagner l’Europe. Obligeant ainsi l’UE à réagir, analyse ce journal suisse. Sommaire. L'Europe face à ses psychoses, analyse vue de Suisse. Vu de Turquie, "Rendons la monnaie de sa pièce à l’UE". Vu de Grèce,"La plus grande crise depuis 1974". Vu d'Allemagne, "une guerre sale".

Au bord de l'affrontement avec la Russie en Syrie, Recep Tayyip Erdogan s'est retourné vers le maillon faible, l'Europe. En ouvrant grand la porte aux migrants. En complément, un reportage à la frontière gréco-turque, le long du fleuve Evros intitulé "La solitude grecque" où le pays comme les citoyens redoutent une nouvelle vague migratoire comparable à celle de 2015 et se sentent abandonnés par l'Union européenne.

La guerre civile qui déchire le pays devient celle du président turc. Son soutien militaire décisif aux troupes de Tripoli contre celles du maréchal Haftar est l'alibi d'une conquête stratégique, idéologique et économique.