Marqués par les attentats et par le débat sur le burkini, les Français se raidissent ? Qu'à cela ne tienne ! Candidat à la primaire des Républicains et du centre, l'ancien chef de l'Etat met le cap à droite. Dans sa ligne de mire : les musulmans.

La campagne pour l'élection présidentielle de 2017 restera marquée dans les annales, notamment par une absence de confrontation sur le fond. La culture, déjà peu présente d'habitude dans les débats, l'est aujourd'hui moins que jamais. Pourtant les candidats ont dans l'ensemble travaillé ces questions dans leur programme. Revue de détail et comparatif. En complément, "Un quinquennat très contesté" dresse le bilan de la politique culturelle menée entre 2012 et 2017 sous la présidence de François Hollande.

Tous les programmes des leaders de l'opposition sont bels et bons, mais ils ne tiennent pas compte d'une donnée essentielle : les Français.

"Tout dire avant" disent-ils ? Alors, qu'ils inscrivent le sauvetage de la monnaie unique dans leurs programmes.

Les programmes sont peu ou prou les mêmes. La sélection se fera sur la capacité à mettre réellement en place des réformes qui sont loin d'être consensuelles dans le pays.

Elles laminent les idées neuves et laissent à la présidentielle le champ libre aux zélateurs de la rupture.

La gauche alternative rêve de relance économique, Donald Trump aussi.

Dans un pays fracturé, la question est d'abord l'acceptation du projet par la société toute entière.

La préservation du capital public, et de son corollaire, l'investissement, grands oubliés de la présidentielle.

On attend toujours une réponse claire des candidats à l'Elysée sur cette question de la construction européenne.

Le candidat devra convaincre le pays tout entier que sa formule de redressement est gagnante.