L'ex-fine de TTC, Para One, place la barre très haut avec ″Passion″, un album touffu et complexe, gonflé de funk, de boucles hip-hop et de productions electro abstraites.

Dans la famille des grands cinéastes américains, où ranger Brian De Palma ? Tour à tour réalisateur de films noirs ou fantastiques, inventeur de blockbusters ou adorateur d'Hitchcock, il sort aujourd'hui le splendide et rêche "Passion", loin du faste hollywoodien des années "Sarface" ou "Mission : Impossible". C'est un homme lucide sur lui-même et sur son époque, réfractaire à toute comédie sociale, qui raconte ici son cinéma et celui de ses contemporains.

Brian de Palma est de retour avec un thriller sexy et diabolique, ″Passion″, doublé d'une virtuose réflexion sur les images. Glacé, glaçant et imparable.

Une blonde, une brune, une scène sous la douche... Le réalisateur américain Brian De Palma renoue avec les obsessions hitchcockiennes qui nourrissaient ses thrillers dans les années 1980. Avec ″Passion″, duel de femmes à la sensualité violente, il signe, à 72 ans, l'un de ses plus beaux films.

A 72 ans, le réalisateur des cultes ″Phantom Of The Paradise″, ″Blow Out″ ou ″Scarface″, signe ″Passion″, un thriller glacé et féminin. Rencontre par écran interposé avec le maestro.

Le Festival de Gand, créé en 1974, n'est pas seulement le plus grand festival belge, dont la dernière édition, en octobre 2012, a couronné ″Tabou″ de Miguel Gomes. Tous les ans, depuis 2001, la World Soundtrack Academy y récompense les meilleures musiques de films (cette année, la B.O. de ″La Taupe″ par Alberto Iglesias l'a bizaremment emporté) et y remet un prestigieux Lifetime Achievement Award. Après John Barry, en 2010, et Girogio Moroder en 2011, c'était au tour de Pino Donaggio.

La fenêtre Skype s'ouvre et Brian De Palma apparaît dans la lumière blanche d'un dimanche ensoleillé à New York, armé de sa légendaire bonne humeur qui a causé des sueurs froides à plus d'un interviewer... Jamais bien enclin à disserter sur son cinéma, comme souvent les grands cinéastes américains, il ne nous adressera qu'un seul regard, au moment d'en terminer avec cet entretien qui, surprise, aura duré plus longtemps que prévu.