Des architectes, des climatologues, des microbiologistes, des spécialistes de la conservation des monuments historiques... Les compétences ne manquent pas au chevet de la grotte de Lascaux. Pourtant, les peintures qu'elle contient n'ont jamais été autant menacées. Comment la mauvaise gestion d'un site exceptionnel qui avait traversé les millénaires a produit une catastrophe pour la connaissance de la préhistoire.

Alain Juppé veut sauver les meubles ! C'en est assez du laxisme des administrations françaises, dit en substance la circulaire qu'il a signée le 24 juin dernier...

Ce documentaire présente en relief les magnifiques peintures de la grotte Chauvet, vieilles de plus de 30 000 ans ! Voici cinq bonnes raisons d'aller voir ce film, qui sort en salle le 31 août 2011.

Qui se souvient que durant la première guerre mondiale, les archéologues allemands inventèrent un service spécial, le Kunstschutz, destiné à protéger et inventorier le patrimoine français frontalier ? Et qu'à cette époque-là, la France était bien moins performante que ses ennemis pour prendre en charge son patrimoine ? Le musée de Bavay présente des documents méconnus, dont certains ne sont pas revenus en France depuis presque un siècle. Ils illustrent cette période charnière pour l'archéologie nationale.

Il traque les braqueurs et les faussaires, mais aussi les pilleurs de sites et les vandales en tout genre. ″Beaux Arts Magazine″ a suivi à la trace le chef des enquêteurs de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels.

L'enjeu était de taille, les 26 et 27 février derniers au siège parisien de l'Institut national du Patrimoine : réhabiliter la galaxie Lascaux aux yeux de l'opinion publique et d'une partie de la communauté scientifique

Le film de George Clooney retrace le plus grand sauvetage d'oeuvres d'art de l'Histoire. Rencontre avec le dernier témoin.

Le patrimoine du spectacle vivant est conservé dans différents types d'institutions : bibliothèques, musées, archives, théâtres, associations... Cette diversité est le reflet de la variété des supports qui le constitue, des manuscrits aux costumes, en passant par l'audiovisuel, les maquettes, les programmes, etc. Cette situation atypique renvoie à une histoire singulière et à une reconnaissance tardive. Elle soulève des difficultés spécifiques en matière de conservation et de valorisation, mais constitue aussi un terrain favorable au travail en réseau et à la coopération scientifique.

Depuis la publication du rapport de la commission Desgraves (1982) - qui, pour la première fois, embrassait dans sa globalité la question du patrimoine et des bibliothèques, sans distinction d'origine, de statut, ou de nature -, la place des fonds patrimonieux dans celles des universités qui ont la chance d'en être dépositaires fait régulièrement l'objet d'une interrogation anxieuse.

Ils sont tous à louer. Versailles, Chambord ou Vaux-le-Vicomte accueillent des noces de nababs, royales ou délirantes. Une aubaine financière, quitte à céder au bling-bling.