Au Festival d'Avignon, Fanny Ardant est à l'affiche de « Cassandre », un spectacle musical inspiré de l'oeuvre de Christa Wolf. Un monodrame parlé, réécrit par le compositeur Michael Jarrell et interprété par le Namascae Lemanic Modern Ensemble.

L'auteur de "Truismes", "Tom est mort" ou encore "Il faut beaucoup aimer les hommes" (prix Médicis en 2013) revient avec "Etre ici est une splendeur" (P.O.L.), qui retrace la vie de Paula Modersohn-Becker, peintre allemande, amie du poète Rilke, féministe dans l'âme et morte prématurément.

Elle est l'une des valeurs sûres du cinéma français. Héroïne de la série "Les Revenants", on a également pu remarquer son jeu habité dans "L'Apollonide", "De rouille et d'os" ou "Vie sauvage". Elle tiendra le premier rôle des "Rois du monde", de Laurent Laffargue, en salles le 23 septembre 2015.

Au fil du temps, patiemment, la Grande Sophie est devenue l'une des artistes majeures de la scène française. Son dernier album, "Nos histoires", est l'un de ses plus aboutis. Elle sera à l'Olympia le 18 mai 2016, puis en tournée partout en France.

La Croisette s'est enthousiasmée pour Virginie Efira dans le nouveau film de Justine Triet : "Victoria". Dans cette comédie moderne, elle campe une avocate pénaliste, divorcée et mère de deux filles, qui accumule les échecs sentimentaux. LE film de la rentrée 2016.

Dans tous ses spectacles, Zabou Breitman ne laisse pas une seconde à l'approximation. Par respect pour ses collègues, les spectateurs et les ″gens″ en général. Les gens, un mot qui revient souvent dans sa bouche et le titre d'un spectacle phare qu'elle a porté avec son ami, Laurent Lafitte. Elle retrouve ce dernier à la rentrée dans ″Le Système Ribadier″ à la Comédie-Française, tandis qu'elle jouera dans une pièce de Yasmina Reza - ″Comment vous racontez la partie″ - et fera son entrée à l'opéra, en 2014, avec une mise en scène de ″L'Enlèvement au sérail″.

Sa figure plane sur la rentrée littéraire 2015. Bernard Pivot préside l'Académie Goncourt qui attribuera, le 3 novembre, le plus célèbre des prix littéraires français. Il remettra aussi le Goncourt de la biographie pendant le festival Le Livre sur la Place à Nancy, du 11 au 13 septembre. Lorsque nous l'avons rencontré pour répondre à notre questionnaire - dans la lignée de celui, fameux, qui a fait les très riches heures de "Bouillon de culture" -, nous appréhendions de ne pas le reconnaître. Le monde de la télévision peut être trompeur...

"Il est grave Socrate ! Je peux pas croire que ce soit lui ce questionnaire, je peux pas croire qu'on ne l'ait pas amputé." Ainsi réagit l'artiste quand on lui soumet nos questions. Il le trouve même "tellement conventionnel" qu'il veut illico s'en fabriquer un : "Le questionnaire de Gégé sera atomique ! Oui, je vais l'estampiller, le déposer." Sacré Manset ! Cinquante ans qu'il est comme seul au monde, refusant de céder à l'époque, faisant tout lui-même - textes, musiques, orchestrations, photos et livres aussi.

Seize ans qu'elle est là, l'auteure (avec Benjamin Biolay) du "Jardin d'hiver de Salvador". Au fil des enregistrements, pour elle et d'autres, elle a mué en songwriter organique et sensuelle. Après cinq années de silence discographique - maternité oblige - a paru en mars 2016 son septième album, "You're Gonna Get Love", qu'elle présentera le 15 octobre à L'Olympia. Seize ans qu'elle est là... et ailleurs. Israélienne, Néerlandaise, Anglaise, Française... Multiple. Avant, Keren Ann se disait « spinozienne ». Qu'en est-il maintenant ?

Bashung, Bowie, Lou Reed, Lemmy... ils sont beaucoup à être partis. Y compris le rock, devenu conservateur selon Arno. Mais lui, certainement pas. A 66 ans, Arnold Charles Ernest Hintjens est "still dada in da place" - avec un treizième album en son nom, « Human incognito » (Naïve), qu'il joue en ce moment dans toute la France. "Human cogito", plutôt ? S'il se dit impulsif (pour lui « ce sont les bonnes soeurs qui pensent »), le chanteur et acteur belge livre ici une philosophie de vie bien à lui. Absurde, sensée. La farce lunaire du poignet.

Songwriter et mélodiste trois étoiles. Neil Hannon n'a jamais vraiment été de son temps. Même au coeur des années 1990 qui l'ont vu séduire de nombreux fans avec son projet Divine Comedy, le Nord-Irlandais a toujours été en décalage. Plus orchestral que rock. Plus littéraire, cultivé, avec un art très british de la dérision. En témoigne « Foreverland » son très soigné onzième album.