Si le membre le plus éminent de la dynastie, Félix Tournachon, a forgé le pseudonyme familial, une exposition à la Bibliothèque nationale de France rend enfin hommage à tous les Nadar. Frère, épouse, fils ou petite-fille du génial touche-à-tout : tous ont oeuvré à faire de la photographie un art florissant dès le milieu du XIXe siècle.

Maître de la photographie, l'Américain raconte dans un livre son passionnant cheminement esthétique. Pour "L'Express", il commente quelques-uns de ses clichés.

Dans son livre "Public Matters", la photographe Janet Delaney rend compte de l'ambiance contestataire des rues de la métropole californienne entre 1981 et 1989. Face à l'offensive conservatrice de Reagan, la capitale de la contre-culture affirmait sa différence. Une époque qui fait écho aux années Trump.

A la croisée de la photographie amateur, de la photographie "créative" et de l'art conceptuel, Luigi Ghirri a développé une oeuvre singulière toute tournée vers notre monde de signes et d'images. Très attendue, conçue par James Lingwood, "Luigi Ghirri, Cartes et territoires" traverse, au Jeu de Paume, à Paris, et jusqu'au 2 juin 2019, les années 1970 du photographe italien décédé prématurément en 1992.

Soutenue par la puissante Fondation Calouste Gulbenkian, une résidence accueille à Mindelo des artistes de l'Afrique lusophone qui n'ont pas la possibilité de se professionnaliser dans leur pays.

A Paris et Bruxelles, deux expositions consacrées à Roger Ballen explorent ses obsessions, amplifiant ses photographies d'installations immersives pour une plongée au coeur de l'inconscient collectif.

Le grand artiste américain revient chez Templon avec un accrochage admirable de ses dernières mises en scènes photographiées. Entre allégories climatiques et rêveries solitaires, le monde de James Gasebere n'en finit pas de nous intriguer.

C’est un des derniers grands photographes de mode vivant de sa génération. A 73 ans, cet Italien, installé à Paris depuis des décennies, exerce avec toujours autant d’acuité son art du portrait singulier. A la fois modernes et intemporelles, ses images sont moins soucieuses du vêtement que des modèles, stars ou anonymes. Une grande exposition le célèbre cet automne, à Ravenne, sa ville natale. Et il est président du jury photo du festival de Hyères, mi-octobre. En attendant une grande retrospective en 2021 au palais Galliera, à Paris.

"Life", "Stern", "Paris Match"... Ses photos ont fait le tour du monde. Reza a réuni dans un livre celles prises en Iran, son pays natal, entre 1978 et 1985, avec son frère, Manoocher Deghati. Des clichés historiques qu'il commente pour nous dans son agence, à Paris.