En avril 2019, après deux ans de calculs, l'image d'une région de l'espace d'où l'on ne revient jamais a été dévoilée.

Découverte en 1930 par l’observatoire Lowell, aux Etats-Unis, Pluton est d’abord devenue la neuvième planète du Système solaire. Mais, les critères d’obtention de ce statut ayant été redéfinis, l’Union astronomique internationale a fini par la déclasser en 2006. Une décision remise en question par certains astronomes aujourd’hui.

L'image a fait le tour du monde. C'est qu'elle est historique : elle montre, au coeur d'un halo orangé, l'ombre d'un trou noir en train d'engloutir de la matière brûlante. Tout ça à plus de 50 millions d'années-lumière de la Terre ! Comment cette toute première image d'un trou noir a été prise ? Quels enseignements livre-t-elle ? Le décryptage de Benoît Rey.

Il y a six ans, aucun des deux n'avait jamais pris le moindre cliché du ciel. Aujourd'hui, Christophe et Baptiste Zloch enchaînent de superbes photos de galaxies ou de nébuleuses. Leur histoire démontre, une fois de plus, que l'astrophotographie est un loisir à la portée de tous.

Fin 2017, nous devrions contempler le premier portrait d'un trou noir. Pour l'obtenir, neuf observatoires répartis sur la planète ont scruté en même temps le centre de la Voie lactée, début avril. Nous avons vécu l'aventure dans l'un d'entre eux, le Large Milimeter Telescope, au Mexique.

Les performances des reflex numériques ont popularisé la prise de vue de paysages de nuit. Malheureusement, en France, aucune zone n'est totalement épargnée par la pollution lumineuse, et ces lueurs urbaines donnent au ciel des teintes peu esthétiques dans une palette de jaune, orange et marron. Alors que faire ? Il existe des filtres permettant de réduire cette pollution lumineuse. J'ai testé un nouveau produit commercialisé par la marque NiSi, spécialisée dans les filtres haut de gamme pour la photo : le Natural Night.

Annoncée pour fin 2017, la toute première photo d'un trou noir se fait attendre. Que se passe-t-il ? Les données, collectées par huit téléscopes répartis sur toute la planète, sont plus difficiles que prévu à analyser.

Des champs célestes fourmillant d'étoiles, de magnifiques paysages lunaires, des portraits planétaires étonnants de détail : Gérard Thérin a poussé l'astrophotographie amateur à son meilleur niveau.

Un site idéal, un matériel de pointe et une technique éprouvée ont permis à Nicolas Lefaudeux de réaliser une image exceptionnelle de l'éclipse du 2 juillet 2020. Un "Soleil noir" présenté ici en exclusivité après des mois de traitement.