Ce champ de bataille-là n'est pas inscrit dans la mémoire française comme Verdun ou le Chemin des Dames. En 1915, près d'un demi million de «poilus» furent envoyés dans les Balkans. Cinquante mille d'entre eux n'en sont jamais revenus, tombés pour la France sans laisser de traces. Ou presque. Des photographies inédites viennent d'être retrouvées en Macédoine. Réalisées par deux photographes légendaires, les frères Manaki, elles livrent un témoignage vibrant sur ce qu'on appelait alors le front d'Orient.

Le photographe turc Emin Ozmen a suivi les débuts de l'offensive pour reconquérir la ville irakienne, aux mains de l'Etat islamique. Il a accompagné plusieurs groupes de la coalition.

Une "mater dolorosa" serrant dans ses bras un enfant mort ou meurtri : l'image choque, indigne, apitoie. Elle nous est aujourd'hui assénée pour illustrer le conflit tchétchène. Elle fait partie, depuis 1914, de l'arsenal obligé de la propagande.

Ils étaient les yeux de Churchill ou d'Eisenhower. Pendant six ans, plusieurs centaines de têtes brûlées de la RAF ont photographié tous les champs de bataille de la seconde guerre mondiale.

Jusqu'au 13 septembre 2009 se tient à l'Hôtel de Sully une exposition photo intitulée Journal d'une guerre et d'un exil, Espagne-France 1936-1939. Celui dont on découvrira les photos, Agusti Centelles, est un photographe étonnant, aussi bien par sa vie que par son oeuvre longtemps cachée

Pour la première fois à Paris, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme expose ″La Valise mexicaine″, ces clichés inédits de Capa, Taro et Chim pris pendant la guerre d'Espagne, que l'on croyait perdus depuis soixante-dix ans et qui ont été retrouvés au Mexique.

Entre art et géopolitique, l'oeuvre d'Emeric Lhuisset n'en finit pas de montrer les conflits, des images de guerre recueillies sur tous les fronts.