Le point, en septembre 2010, sur l'écosystème des pôles de compétences (au nombre de 71 en France) qui ont été initiés il y a six ans par le gouvernement français et qui reposent sur trois piliers (écoles, laboratoires de recherche et entreprises). Leur mission : servir l'industrie en prenant appui sur la recherche et la formation. Le but du dispositif : créer in fine des synergies entre tous les acteurs d'un projet innovant.

Décryptage, en avril 2011, du rôle et des missions des 71 pôles de compétitivité créés en 2005 et disséminés sur tout le territoire français. Pensés comme de véritables territoires d'excellence, ces pôles ont pour mission d'être les fers de lance de l'innovation en France, grâce aux synergies entre entreprises, organismes de formation et laboratoires de recherche qu'ils sont censés favoriser. Avec leurs spécificités propres, ils tentent d'atteindre les objectifs très ambitieux qui leur ont été fixés par le gouvernement.

Les pôles de compétitivité, qui réunissent des entreprises, des laboratoires et des établissements de formation, ont pour objectif de favoriser l'innovation dans un territoire. Lors de la mise en oeuvre de ces pôles, le ministère de la Défense a été désigné comme correspondant interministériel pour 9 pôles sur 71, ce qui fait de la base industrielle et technologique de défense (BITD) un acteur majeur dans la vie de ces pôles. Mais l'influence réelle de ce secteur est encore plus importante. Environ un tiers des entreprises de la BITD adhère à un ou plusieurs pôles.

La simplification administrative figure parmi les pistes de réforme que le gouvernement souhaite mettre en oeuvre pour relancer l'économie française. La nécessité de la réduction de cette complexité semble en effet évidente. La réforme consisterait à réduire le nombre de structures, à veiller à une meilleure diffusion de l'information et à améliorer la coordination entre les différents acteurs du système. Dans le cas des écosystèmes d'innovation, la logique apparaît tout autre.