En remettant en lumière des textes fondateurs sur l’abolitionnisme pénal, Gwenola Ricordeau interroge les concepts de crime, de peine ou même de victime.

Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, plusieurs affaires de violences sexuelles visant des hommes politiques ont éclaté et le printemps a été meurtrier en termes de féminicides. A la justice de sanctionner, affirme l'exécutif. Aux politiques de nous donner des moyens, répliquent les magistrats. L'article est complété par un reportage intitulé "Au tribunal des hommes violents".

Après des décennies d’incarcération de masse, l’heure est à la fermeture des centres pénitentiaires aux Etats-Unis. Mais comment y survivre quand toute l’économie locale tourne autour des prisons ? Reportage dans la petite ville californienne de Susanville.

Pour répondre à cette question, les avis sont tranchés. Pour Yaël Braun-Pivet, députée (LREM) des Yvelines et présidente de la commission des Lois à l'Assemblée nationale, rédactrice d'un rapport parlementaire sur la diversification des conditions de détention "la prison coûte plus cher que les peines alternatives". "Il faut une réponse pénale tangible pour chaque délinquant'', selon Thibault de Montbrial avocat pénaliste et président du Centre de Réflexion sur la Sécurité intérieure, également l'auteur d'un livre sur le terrorisme, « Le Sursaut ou le Chaos", paru en 2015 (Plon).