A l'aune de l'histoire de son pays, le nouveau président du Brésil n'a pas de quoi se reposer sur ses pauvres lauriers. Dans le plus grand Etat d'Amérique latine, on n'est pas à un revirement près.

Depuis sa prise de pouvoir en janvier, le nouveau président brésilien a confirmé ses penchants autoritaires, gouvernant à coups de tweets vengeurs et volontiers vulgaires. Malgré son style choquant et plusieurs affaires qui le rattrapent, Bolsonaro reste néanmoins populaire.

Après deux mois de mandat, le chef de l'Etat chute dans les sondages. Aux soupçons de corruption dans son entourage s'ajoute un étrange comportement lors du carnaval...

Le quartier de Barra da Tijuca, à Rio, a majoritairement voté pour le président. Portrait d’une zone huppée où se côtoient évangéliques, mafieux et nouveaux riches.

Cet ultraconservateur brésilien dispense« cours de philosophie» et admonestations sur Internet. Plusieurs de ses disciples entourent le président.

Un texte anonyme appelant à rompre avec les institutions démocratiques a été activement transmis par le président brésilien, qui exprime toute son adhésion à ce discours.

L'arrivée au pouvoir du gouvernement d'extrême droite de Jair Bolsonaro en janvier 2019 a été un véritable séisme pour les artistes brésiliens. Ils ont la gueule de bois mais la résistance se met en place. Enquête.

En démontrant que la plus vaste enquête anticorruption conduite au Brésil avait aussi permis de faire condamner l'ex-président Lula sans preuves, le site d'investigation The lntercept a provoqué un tsunami politique. Directement mis en cause, le ministre de la Justice, Sergio Moro, s'accroche. Jusqu'à quand ?

Face à Jair Bolsonaro, le nouveau président d'extrême droite, la communauté LGBT, appuyée par le pouvoir judiciaire, est en ordre de bataille. Une résilience qui vient de loin.

Le président ultraconservateur a fait de ses trois fils aînés les fers de lance de sa politique. Un mode de gouvernance clanique qui commence à inquiéter les Brésiliens.

L’ancien président brésilien est resté curieusement silencieux depuis sa libération de prison. Pendant son incarcération, Lula n’avait pourtant pas cessé de pourfendre le gouvernement de Bolsonaro.

La démission de son emblématique ministre de la Justice Sérgio Moro, sa caution politique, fragilise le président brésilien. De plus en plus isolé, il pourrait être forcé de quitter le pouvoir. Sommaire. Brésil. Bolsonaro, le roi est nu. Pris à son propre piège. Vers une destitution ?