La Constitution promulguée le 4 mai 2018 a considérablement renforcé les pouvoirs du chef de l'Etat, plus que jamais présent sur tous les fronts pour convaincre et sortir le pays de la crise financière. Sommaire. L'hyperprésident. Entretien avec Albert Pahimi Padacké (Ancien premier ministre). Questions à Saleh Kebzabo (chef de file de l'opposition). Second boom pétrolier. Décryptage. Agroalimentaire. N'Djamena à la mode des jeux et paris.

Le 20 avril 2021, l’armée a annoncé la mort du président tchadien et aussitôt pris le pouvoir. Après trente ans d’un régime autoritaire, Idriss Déby Itno laisse derrière lui un pays pauvre et une capitale menacée par les rebelles.

Quinze mois après l'arrivée au pouvoir d'un Conseil militaire de transition présidé par Mahamat Idriss Déby Itno, le grand dialogue national inclusif destiné à jeter les bases d'une profonde refondation est enfin ouvert. Sommaire. Ni totem, ni tabou. Ceux qui disent "non". Albert Pahimi Padacké : "Nous sommes dans une logique d'ouverture". Abderaman Koulamallah un homme de parole(s). Daoud Yaya Brahim, "Monsieur Sécurité". Ali Adji Mahamat Seid, ou le sens des affaires. Quand les opérateurs de télécoms cassent les prix. Fruits séchés, fruits conservés. #Space 325, trois oiseaux de bon augure.

Désormais sans Premier ministre, Idriss Déby ltno est plus que jamais le chef d'un système qui n'existe que par lui. Anatomie d'un pouvoir à plusieurs visages, mais à une seule tête.

La crise financière semble surmontée. La sécurité restaurée. Le jeu démocratique devrait pouvoir reprendre pleinement ses droits. Premier test électoral depuis l'instauration, à la mi-2018, de la IVe République et du "régime présidentiel intégral" : les législatives prévues pour la fin de l'année.

Depuis le 11 août, Idriss Déby Itno est le maréchal autoproclamé du Tchad, l’un des pays les plus pauvres et les plus corrompus au monde. Malgré ses excès, il garde pourtant l’indéfectible soutien de la France, déplore cet éditorialiste.

Le 20 avril 2021, celui qui dirigeait le Tchad depuis 1990, Idriss Déby, a perdu la vie dans des circonstances troublantes. A l'annonce de sa mort, son fils, Mahamat Idriss Déby (né en 1984), fut nommé à la tête d'un Conseil militaire de transition (CMT), contesté par la rue. Cette situation peut déstabiliser un pays allié historique de la France en Afrique et au coeur des enjeux stratégiques au Sahel.

Avec le référendum constitutionnel du 17 décembre 2023, le pays entrera dans la dernière phase de sa transition. Ultime étape avant l'élection présidentielle, qui doit se tenir au plus tard en octobre 2024. Sommaire. "Lui, c'était lui. Moi, c'est moi", éditorial. Mahamat Idriss Déby Itno déjà candidat ? Saleh Kebzabo y pense-t-il tous les jours en se rasant ? Ils continuent de parier sur Succès. Le Darfour, un scénario cauchemardesque, tribune. Economie. La croissance montre le bout de son nez. Tahir Hamid Nguilin, redresseur de dettes. Olam et CotonTchad SN, un heureux mariage.

La répression sanglante de la manifestation du 20 octobre montre la volonté du clan Déby de s'agripper au pouvoir.

L'un est le fils du défunt président, lequel a été le mentor de l'autre. Mais, entre le dirigeant de la transition et le patron de la Commission de l'UA, qui pensent déjà à 2024, la tension monte.

Des manifestations du 20 octobre 2022 aux ambitions de l'opposant Succès Masra, en passant par ses relations avec la France, celui qui fut catapulté président du Tchad à la mort de son père, en avril 2021, n'élude aucune question.

Le président de la transition compte bien devenir chef de l'État à part entière en se faisant élire le 6 mai 2024. Rencontre avec un général qui, depuis 2021, est sorti de l'ombre de son père.