Le politologue conservateur explique comment les populistes perturbent la campagne.

Après Vladimir Poutine en Russie, Viktor Orban en Hongrie, Marine Le Pen en France ou Nigel Farage au Royaume-Uni, c'est au tour du nouveau président américain d'agiter le drapeau du national-populisme. Au risque de bouleverser tous les équilibres mondiaux.

Les élites, en particulier les élites républicaines, ont joué avec le feu. L'incendie sera difficile à éteindre.

"Capitalistes arrogants", "ploutocrates", "gouvernement de la finance"... Les expressions chères à Trump comme à Le Pen étaient déjà utilisées au XIXe siècle aux Etats-Unis. Mais à l'époque, c'était pour fusionner les luttes des paysans et des ouvriers contre le capitalisme.

Le nouveau populisme est-il affaire de message ou de média? Aperçu de la campagne présidentielle 2016 et retour sur l'histoire des partis politiques et des médias aux États-Unis.

Comme le notait déjà Tocqueville, les idées démocratiques constituent une forme de religion civique pour les Américains. Or les déclarations tonitruantes et le populisme exacerbé de Donald Trump menacent l'ensemble de ce système. Analyse d'un spécialiste des élections outre-Atlantique.

Républicains et démocrates sont aujourd'hui obligés de prendre en compte le mécontentement des électeurs. En particulier celui des militants du mouvement Tea Party.

L'histoire des États-Unis a été marquée par deux traditions populistes distinctes, souvent en concurrence l'une avec l'autre. Les commentateurs de la vie politique les nomment populisme "de gauche" et "de droite". Mais ces expressions sont bien trop réductrices.