A mi-chemin entre travail salarié et activité indépendante, le portage salarial est une solution flexible et sécurisante pour qui aspire à réaliser des missions en indépendant, ou qui veut créer son entreprise. Et les nombreux services apportés désormais par les sociétés de portage sont autant de réponses à l'alternative que constitue l'auto-entrepreneuriat.

Zoom, en octobre 2010, sur le portage salarial, une formule à mi-chemin entre le travail salarié et l'activité indépendante qui est pratiquée depuis une vingtaine d'années en France mais qui a fait son entrée officielle dans le code du travail avec la loi de modernisation de l'économie (LME) datant de 2008. Points abordés : la formule se démocratise ; la clarification juridique ne va pas sans mal ; l'auto-entrepreneuriat, moins concurrent qu'il n'y paraît ; un sas vers la création d'entreprise. Encadré : l'intérim et le portage, tentative de récupération.

Décryptage, en octobre 2011, du succès incontestable du régime de l'auto-entrepreneur en France, près de trois ans après son lancement. Environ 900 000 créateurs se sont laissé séduire par ce régime caractérisé par sa grande simplicité. Si la réussite de l'auto-entrepreneuriat ne se dément pas, celui-ci demeure une solution temporaire. Aussi importe-t-il de savoir gravir l'échelon supérieur, et pourquoi pas de basculer vers le portage salarial.

Installation définitive du portage salarial au côté de l'intérim et de l'autoentreprise, comme une forme de salariat autonome, depuis l'ordonnance d'avril 2015, en France. Mais si cette dernière a stabilisé le portage, elle a aussi eu pour effet de restreindre ses conditions d'utilisation. Selon la nouvelle définition officielle, il est réservé à des travailleurs autonomes, experts dans leur domaine, capable de trouver eux-mêmes des missions bien payées, et travaillant dans les services.

Le succès grandissant du portage salarial auprès des professionnels du numérique en France se confirme (40% de croissance entre 2013 et 2016, utilisé par 7 millions de salariés) ; ainsi, dans un contexte tendu, de nombreux professionnels se tournent vers le portage salarial pour exercer une activité d'indépendant tout en s'assurant un filet de sécurité. L'article revient sur les causes du succès du portage salarial, les avantages et les différences de ce statut par rapport aux salariés classiques ou autres régimes d'indépendants, tel que l'autoentreprise.

Les seniors représentent la cible numéro une du portage salarial, dispositif permettant aux entreprises françaises de trouver des consultants pour traiter des problématiques stratégiques ou bénéficier d'expertises bien spécifiques. En effet, celui-ci apparaît comme une solution flexible pour les employeurs qui sont réticents à embaucher des seniors expérimentés, mais onéreux. Quant à ces derniers, ce moyen souple complète leur retraite ou leur activité principale, ou bien leur donne la possibilité de travailler à leur compte. Revue de détail des bénéfices partagés.

Le portage salarial, mieux formalisé en France depuis l'ordonnance du 2 avril 2015, affiche une croissance régulière. Il désigne une relation tripartite entre le porté, la société de portage et l'entreprise cliente, dans laquelle l'expert, considéré comme autonome, démarche lui-même ses clients et fixe les conditions d'exécution de sa prestation. Mais alors que le portage est en passe de devenir une véritable une branche professionnelle, d'importantes différences tarifaires persistent.

Les régimes du portage salarial et de l'auto-entreprise présentent des avantages différents, mais également des critères d'éligibilité, contraintes et coûts distincts. Pour le travailleur indépendant, le choix se fera selon le type d'activité, puisque l'un et l'autre excluent certaines pratiques, mais aussi le volume d'activité, le premier impliquant un plafond de chiffre d'affaires, et l'autre un plancher. Si le portage représente une forme de tranquillité (protection sociale, assurance chômage, gestion administrative), celle-ci a un prix. Explications. Peu de chiffres.

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Volonté du gouvernement français, de démocratiser encore davantage le système de portage salarial, longtemps resté confidentiel, avec la commande au Parlement, d'une nouvelle loi sur le sujet, au 1er janvier 2015. Grâce à une reconnaissance semi-officielle par la loi de modernisation du marché du travail du 25 juin 2008, la pratique s'est développée sur l'ensemble du territoire hexagonal. La réforme attendue pourrait élargir encore le champ d'application et à en faire un élément important de la lutte contre le chômage au cours des années à venir.