Cherchant à évoquer les changements que connut le genre entre 1770 et 1830, le Grand Palais signe un parcours scolaire et sans surprise.

A l'heure où prolifère le selfie, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, se penchent sur l'art du portrait. Une histoire du visage à la fois métaphorique et salutaire.

La majuscule initiale qui pérennisait l'histoire de l'art apparaît désuète. Des expositions, des livres appellent aujourd'hui à la rénovation des jugements, au renouvellement des points de vue.

Exhumés de collections publiques et privées de par le monde, plus de 200 objets - peintures, sculptures, photographies, moulages - témoignent d'une pratique oubliée qui fit fureur au XIXe siècle : fixer post mortem et pour l'éternité les traits d'un grand homme ou d'un être cher.

A travers ces portraits étranges, énigmatiques, voire hiératiques, les artistes chinois livrent leur vision d'une société en pleine mutation. Un genre tourmenté occupant une place majeure dans l'art contemporain de leur pays et que l'on découvre dans quelques galeries parisiennes.