Le candidat de l'UMP se félicite à la fois d'avoir réussi à se démarquer de Jacques Chirac et à mordre sur l'électorat de Jean-Marie Le Pen.

Presque 26%, c'est un premier succès pour Ségolène Royal. L'affront de 2002 est effacé. Mais le plus dur reste à faire. Appeler à un front anti-Sarko ? Nécessaire mais pas suffisant.

Jusqu'au 6 mai 2007, le candidat centriste pourrait ne pas choisir. Mais après la présidentielle viendront les législatives...

Ils n'avaient pas débattu depuis trente ans. Les deux grandes figures de la "nouvelle philosophie" ont partagé bien des combats, et puis leurs chemins ont divergé. Jusqu'à cette présidentielle qui les oppose.

L'historien et démographe décrypte, avec les cartes révélatrices, la dimension bonapartiste du péril sarkozyste.

Le philosophe et rédacteur en chef du "Débat" est catégorique : il y a bien eu un basculement des valeurs à droite et à gauche.

Après avoir entendu Nicolas Sarkozy en appeler aux mânes de Jaurès et Ségolène Royal promouvoir la réconciliation avec l'entreprise, on pourrait parfois croire à une hybridation des valeurs entre droite et gauche.

L'élection du candidat de l'UMP est à la fois le triomphe d'un homme, le fruit d'une stratégie audacieuse et l'aboutissement de la reconstruction d'une vraie droite en France. Pour gagner, Sarkozy a su faire oublier ses trois anciens mentors : Pasqua, Balladur, et surtout... Chirac.

Pour le PS tel que François Mitterrand l'avait restructuré en 1971 au congrès d'Epinay, c'est aujourd'hui le bout de la route. Le défi qui se présente désormais à la gauche française est le suivant : accepter l'économie de marché pour l'orienter dans le sens de la justice sociale.

Quelles sont les métamorphoses de la droite au lendemain de la présidentielle ? Que cache l'énergie du nouveau président ? Mise en perspective historique.

Trois mois après la victoire de Nicolas Sarkozy, Jacques Julliard revient sur les leçons de la présidentielle et interpelle le PS sur les vraies raisons de sa défaite.