A l'occasion de l'élection présidentielle 2012, ″le journal des Arts″ a demandé aux différents candidats leur programme culturel. Retrouvez dans notre dossier les principales orientations de François Bayrou, Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy. Contraint par l'état des finances publiques et le contexte économique international, le débat sur la Culture n'a fait émerger que de rares propositions concrètes.

En première ligne pour les actions de démocratisation culturelle, les centres d'art d'Ile-de-France, réunis dans le réseau Tram, militent pour une reconnaissance de leur rôle sur le territoire régional. Dans un texte commun, ils alertent sur les risques qui pèsent sur leur mission à la suite de la réduction des crédits déconcentrés de l'Etat.

Marine Le Pen peut se vanter d'imposer directement ou indirectement sa loi aux candidats.

Le système de sélection a fait long feu.

Course de fond contre course de vitesse

Aucun candidat nose parler de choc de confiance au lendemain de la présidentielle. Ce classique des élections est absent des tréteaux de la campagne 2012. Cest dire que chacun pressent que son propre programme ne parle pas ″vrai″. Quel est le défi pour le prochain quinquennat ? Choisir la préférence pour linvestissement au détriment de la consommation.

Une mesure sûrement inutile, mais ″tellement″ nécessaire.

A l'Elysée, chacun affecte de n'accorder aucune importance aux sondages, mais enfin, chacun les lit.

Décryptage des règles du marketing régissant l'univers de la politique en France, à la veille des élections présidentielles du printemps 2012. Positionnement, cible, offre, territoire de marque, promesse client... Les codes de la grande consommation s'appliquent aussi au monde de la politique, surtout en période de campagne électorale, lorsque l'exigence de cohérence entre l'image du produit (le candidat) et celle de la marque (son parti) se fait encore plus impérieuse.

Une surenchère et un grand écart entre la droite et la gauche en apparence incohérents. En apparence.

Trop de failles dans le processus électoral font craindre un scrutin raté.

La reconnaissance du vote blanc et l'obligation de vote ne sont pas une solution.