Querelle autour du tableau ″A la direction de « La République française », d'Henri Gervex. Un descendant du premier propriétaire de l'oeuvre accuse les musées de France de s'en être illégalement emparés, et menace de porter plainte.

2 000 oeuvres volées par les nazis à des juifs attendent encore d'être restituées. L'Etat recherche enfin les héritiers.

C'est le choc des titans : le marchand d'art le plus puissant au monde, l'Américain Larry Gagosian, attaque l'un des collectionneurs les plus actifs, le Qatar.

Depuis le début du XXe siècle, le monde occidental a vaille que vaille mis en place une meilleure redistribution des richesses via l'impôt progressif sur le revenu, la taxation des successions, l'accès à l'éducation. C'est ce que montre "Capital et idéologie", le dernier ouvrage de Thomas Piketty qui se veut "résolument optimiste".

Dans les villes, de nombreux immeubles sont occupés par des militants, des personnes sans-abris ou sans-papiers, des citoyens précaires. Par choix ou pour survivre, ils investissent des squats ou lancent des projets d'occupation temporaire. Coup de projecteur sur ces modes de vie alternatifs et mobilisateurs.

La recherche d'oeuvres spoliées et leur restitution aux ayants droit légitimes s'apparentent de plus en plus à une activité commerciale avec des pratiques pas toujours morales. En témoigne la société Mondex du Canadien James Palmer, récemment mise en lumière dans l'affaire du Modigliani détenu par la famille Nahmad. Enquête sur les coulisses de ce marché.

Pourquoi la notion de propriété est-elle aussi centrale dans notre système économique ? Le droit de propriété a longtemps été défendu comme un droit absolu, permettant en particulier d'abuser de l'objet possédé. Or, les dégâts provoqués par les abus de notre société de consommation doivent nous inciter à revaloriser l'idée d'usage et d'usufruit, notions qui se révèlent adaptés aux défis, notamment environnementaux, actuels.

Décryptage d'une idée reçue.

La propriété sociale, une invention élaborée à la fin du XIXe siècle, consiste à mettre à la disposition de tout citoyen un type de ressources particulier : non pas la possession directe d'un patrimoine privé mais un droit d'accès à des biens et à des services collectifs qui ont une finalité sociale. Cet outil de protection des individus est désormais affaibli et illustre la remise en cause du régime des protections.