Trois ans après son accession à la Maison-Blanche et en pleine campagne pour sa réélection, Barack Obama fait toujours l'objet d'attaques aux relents racistes.

Cet adolescent noir a été abattu froidement en Floride le 26 février 2012. Sa fin tragique montre, une nouvelle fois, qu'un sentiment fait de racisme et de peur mêlés imprègne fortement le pays, souligne un chroniqueur du ″Miami Herald″.

″J'aurais pu être Trayvon Martin″ : par ces mots Barack Obama a voulu le 19 juillet 2013 apaiser le pays, et en particulier la communauté noire, choquée par l'acquittement de George Zimmerman, le vigile qui avait tué le jeune Trayvon Martin le 26 février 2012. Pour les Africains-Américains, ce verdict fait écho à un long passé d'injustices et rappelle que l'élection du premier président noir n'a guère amélioré leur sort. L'affaire a provoqué de nombreuses manifestations et un flot continu de réactions dans la presse américaine.

En dépit de la tragédie de Charleston, il ne fait guère de doute que les membres du congrès refuseront d'adopter une loi sur le contrôle des armes à feu. Ils ont bien trop peur de la puissante National Rifle Association !

La multiplication des bavures policières visant des Noirs a fini par provoquer un électrochoc. L'opinion s'émeut, certains flics racistes vont être durement sanctionnés et les politiques eux-mêmes semblent découvrir l'urgence de la « question raciale ». Tout arrive !

La tuerie de Charleston qui a coûté la vie à 9 paroissiens noirs n'est pas l'oeuvre d'un jeune déséquilibré, mais celle d'un terroriste blanc biberonné à la haine raciale.

Bavures policières, émeutes à Ferguson et à Baltimore, tragédie de Charleston où neuf paroissiens noirs ont été tués dans une église le 17 juin 2015... Les vives tensions raciales de ces derniers mois aux Etats-Unis ont provoqué une nouvelle prise de conscience : le racisme reste profondément ancré dans le pays. Et de nombreuses voix s'élèvent pour que l'Amérique affronte enfin son passé esclavagiste. Sommaire. "L'esclavage n'a pas été aboli en 1865, il a évolué". "Un statu quo inacceptable". "Tous responsables des actes de Dylann Roof". Jacob Lawrence, urgence contemporaine.

Dans la foulée du mouvement de protestation contre le meurtre d'adolescents africains-américains par des policiers blancs, la question raciale envahit le débat politique. Et tourne au phénomène de mode.

Depuis que les bavures policières contre les jeunes Africains-Américains se multiplient, des groupes d'autodéfense extrémistes ont fait leur apparition. Avec le New Black Panther Party en première ligne. Mais la copie n'a pas grand chose à voir avec l'original !

Accusée de racisme, l'Académie des oscars a essayé de faire taire la polémique en adoptant une série de mesures. Le cinéma serait-il définitivement une affaire d'hommes blancs ?

Un film essentiel : "I Am Not Your Negro", une véritable autopsie de la suprématie ségrégationniste de l'Amérique blanche.