De retour en France et au cinéma après l'expérience américaine sur la série "The Looming Tower", Tahar Rahim joue Abel, l'«homme fatal» qui entraîne Stacy Martin dans l'addiction aux jeux de l'amour, du hasard et du film noir dans "Joueurs" de Marie Monge.

Depuis sa révélation en 2009 dans 3Un prophète", de Jacques Audiard, Tahar Rahim s’est fait un nom dans le cinéma français. Un succès qu’il connaît aussi dans le cinéma anglo-saxon, notamment grâce à son rôle dans des séries exigeantes comme la production Netflix "Le Serpent", diffusée depuis début avril. Sur le grand écran, son interprétation dans "Désigné coupable", de Kevin Macdonald, lui a valu une nomination aux Golden Globes. Un exploit mérité pour un comédien qui a su déjouer les clichés.

Enfin réuni.es à l'écran grâce à Serge Bozon, Virginie Efira et Tahar Rahim se donneront la réplique dans une adaptation de "Don Juan". Entretien sur l'art du jeu avec un duo irrésistible.

Il court, il court d'un plateau de cinéma à l'autre, de "Napoléon" à "Don Juan".

A 36 ans, il a tourné avec les plus grands metteurs en scène du monde, du Japonais Kurosawa à l'Iranien Farhadi, mais il voulait faire "Star Wars", "rêve d'enfant".

Tour à tour agent du FBI dans une série sur le 11-Septembre et Judas dans "Marie Madeleine", de Garth Davis, l'acteur français de 36 ans est train de devenir la coqueluche de Hollywood. Rencontre à Paris.

Nous avions découvert Tahar Rahim au festival de Cannes en 2009, dans "Un prophète" de Jacques Audiard, où il nous avait donné cette impression rare d'assister en direct à la naissance d'un grand comédien. Depuis, il a continué de nous épater, par la diversité des cinéastes avec lesquels il a collaboré et par l'éclectisme de ses rôles. Avec toujours la volonté de se lancer dans des projets qui représentent un défi, le risque servant de moteur à sa créativité.

Depuis sa révélation dans « Un prophète », de Jacques Audiard, en 2009, l’acteur de 43 ans est devenu l’un des visages incontournables du cinéma français. Ce succès, le comédien le doit à sa façon immersive de préparer ses rôles. Comme pour « Monsieur Aznavour », de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, en salle le 23 octobre.

Dans "Monsieur Aznavour", Tahar Rahim est bluffant dans son incarnation de l'icône de la chanson. Mais comment a-t-il fait ?

Voici un acteur caméléon capable de s'infiltrer chez Kurosawa, Farhadi ou dans un Marvel, et bientôt devant la caméra de Julia Ducournau. Tahar Rahim dévoile sa méthode avant de confesser ses doutes et angoisses.