L’arrivée d’un ultraconservateur à la tête du pays relance l’espoir d’un accord sur le nucléaire iranien, mais pose aussi beaucoup de questions.

Le président iranien a bâti sa carrière sur les purges et sa loyauté totale envers la République islamique. Il est devenu la cible des manifestants.

Surnommé « le bourreau », le président iranien, élu en 2021, doit sa fulgurante ascension à son effroyable talent pour endosser les pires exactions. Une personnalité sans pitié très appréciée des gardiens de la révolution, le bras armé du régime, qui n’a cessé d’expurger de ses rangs ses éléments un peu trop « modérés » à son goût.

Le nouveau président de la République islamique est un ultraconservateur qu'Amnesty International veut juger pour crime contre l'humanité. Mais c'est avec lui qu'il faudra négocier la reprise d'un accord sur le nucléaire.