La ministre de l'Economie doit gérer une quasi-récession. Elle veut persuader les Français que l'activité va redémarrer et qu'elle fait tout pour. Difficile, quand une débâcle financière frappe les Etats-Unis

Dérangeant. Gauche et droite ont longtemps vécu dans le déni. Aujourd'hui, les chiffres se vengent.

Gouffre. Elles coûtent encore des milliards, mais personne n'en parle. Pourquoi ?

Pour évaluer l'impact du maelström économique sur l'activité, L'Expansion a rencontré des décideurs, partout en France. Récit d'un cocktail de combativité, d'angoisses et de système D.

Eclairage, en novembre 2011, sur la facture de la crise économique en Europe et les leviers qui pourront être actionnés, en France, pour trouver des fonds dans le but d'alléger la dette ainsi qu'aider les partenaires européens et les banques. Points abordés. Etat : déjà 52 milliards d'euros de prêts... sans garantie. Actionnaires : 50 milliards d'euros envolés depuis 2008. Banques : vers une perte de 100 milliards d'euros ? Epargnants : possible manque à gagner, 11 milliards d'euros en 2012. Contribuables : 400 millions d'euros de plus par jour depuis 2008.

L'Insee a révisé ses prévisions de croissance 2008 de 1,6% à 1,1% pour la zone euro. Et prévoit une récession de portée limitée au second semestre