Il y a 55 millions d'années, le climat de la Terre s'est emballé, entraînant un réchauffement climatique comparable à celui d'aujourd'hui : cette "surchauffe" aurait favorisé l'essor des mammifères.

Les océanologues ont découvert de nouveaux mécanismes de variation du climat. Ils en prévoient désormais l'évolution à l'échelle des saisons.

En 200 ans, l'homme a autant modifié la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, que la nature en plusieurs centaines de milliers d'années !

Les réactions des océans et des calottes glaciaires au réchauffement climatique détermineront la hausse des températures et l'élévation du niveau des mers.

Le réchauffement provoque aussi l'accumulation de mercure dans les neiges printanières des écosystèmes arctiques et antarctiques.

Nous serons bientôt en mesure d'enfouir le gaz carbonique produit par les centrales thermiques. Reste à savoir si nous sommes prêts à en accepter les risques et les coûts.

C'est désormais certain : la Terre se réchauffe, les calottes glaciaires fondent, et la mer, gonflée par ces eaux douces, attaque les rivages.

Une étude américaine montre pour la première fois que les mesures de la température du globe s'accordent avec la thèse du réchauffement. De quoi donner des sueurs froides aux climatologues.

Tout le monde admet que les centrales atomiques permettent de réduire les émissions de CO2. Mais les nations riches les jugent trop dangereuses et les pauvres, trop chères.

C'est une vraie bataille pour l'avenir de la planète qui va s'engager au sommet de Kyoto le 1er décembre entre les représentants des gouvernements de tous les pays du monde...

L'Europe grelottera ! Depuis quelques dizaines d'années, l'activité humaine provoque un réchauffement de la planète. Mais justement, cette évolution climatique pourrait stopper le grand courant chaud qui nous protège de la neige et de la glace.