Développement de plusieurs solutions par des équipes de France et partout dans le monde pour prévenir les risques radiologique, biologique et chimique dans le domaine du terrorisme. Tour d'horizon, sous la forme d'un dossier. Sommaire. Les besoins de R&D pour la défense NRBC (terrorisme non conventionnel). Le programme interministériel R&D NRBC-E. Fastgene : identifier rapidement les agressions bioterroristes. Franthracis ou la génomique fondamentale contre l'anthrax. Une solution innovante pour améliorer la bio-sûreté et la biosécurité dans les laboratoires.

Cet article d'Olivier Houdé présente les apports - récents et sans doute encore trop limités - des recherches en neurosciences et sciences cognitives dons le domaine de l'éducation. L'auteur souligne notamment l'importance qu'ont eue les recherches sur le cerveau, grâce aux observations de son fonctionnement in vivo, dons la compréhension des mécanismes d'apprentissage des enfants. Il insiste en particulier sur les deux formes complémentaires d'apprentissage neurocognitif que sont l'automatisation et le contrôle par l'inhibition (ou "désautomatisation").

Remarcher de manière autonome après une paraplégie ? Jusque-là, cela relevait de la science-fiction. Ce n’est plus tout à fait le cas après les résultats stupéfiants obtenus par une équipe de médecins et de chercheurs suisses. Comment sont-ils parvenus à cet exploit ?

Au colloque de la Fédération nationale des associations des maîtres E ( Fname) à Paris consacré aux « processus d'apprentissage », le 6 octobre 2017, Viviane Bouysse, inspectrice générale, donnait une conférence très stimulante, pour le millier de participants présents, autour de l'articulation entre recherche et enseignement. Elle répond ici à nos questions.

Flashbacks, cauchemars, pensées envahissantes... Sur 100 personnes exposées à un événement traumatique (agression, attentat, etc.), 30 en moyenne développent un trouble de stress post-traumatique dans les semaines qui suivent, quand 70 présentent des capacités de résilience. Pourquoi ? Que se passe-t-il dans le cerveau des personnes atteintes ? Au Neurocentre Magendie à Bordeaux, un modèle animal mis au point ces dernières années apporte des réponses inédites et ouvre de nouvelles pistes de prévention.

Malgré les importantes avancées conceptuelles et technologiques qu'ont connues les sciences de la vie et l'imagerie depuis le début du XXème siècle, le cerveau et son fonctionnement restent largement méconnus. Cependant la vision qui prévalait d'actions dirigées par une seule aire du cortex est aujourd'hui complètement dépassée, désormais remplacée par celle de réseaux corticaux en interaction constante et dynamique.

Les pratiques scientifiques douteuses sont discrètes mais répandues. Elles ont pour corollaires le gaspillage et l'érosion de la confiance. Les deux sont encore bien protégés par le déni d'institutions et d'universités ayant peur d'entacher leur réputation. Cette résistance freine non seulement la réparation des manquements constatés, mais cautionne l'impunité. Une partie croissante du monde académique et de ses partenaires prend néanmoins conscience des enjeux de l'intégrité scientifique : dépasser les égos pour une recherche de meilleure qualité.

Bien que les neurosciences soient en plein développement, le cerveau pose encore moult défis à la science. Parmi les énigmes les plus intrigantes, sa capacité à générer des pensées conscientes, ainsi que sa manière infiniment subtile de traiter les informations à différentes échelles. Stimulée par ces recherches fondamentales, la lutte contre les maladies neurodégénératives reste une priorité.

Des paralysés des membres inférieurs réapprennent à marcher avec un implant qui stimule leur moelle épinière. Des patients en conscience minimale améliorent leur état grâce à la stimulation transcrânienne, qui applique un courant continu aux neurones via des électrodes posées sur le cerveau. Des victimes de stress post-traumatique parviennent à atténuer leurs émotions liées à un souvenir dramatique en combinant une thérapie à un bêtabloquant. En dépit de ces progrès encourageants, la maladie d’Alzheimer et bien d’autres troubles neurologiques résistent encore aux progrès de la recherche.

Deux études suggèrent que les étoiles massives sont peut-être bien plus fréquentes dans l'univers qu'on ne l'imaginait. Et beaucoup plus imposantes aussi. Avec des conséquences en cascade...

Comment analyser le passage a l'acte d'un adolescent ? Processus psychique ou trajectoire sociale ? A l'occasion des états généraux Psy sur la radicalisation, dont "L'Obs" est partenaire, le psychanalyste Fethi Benslama et le sociologue Laurent Bonelli confrontent leurs approches.

Catherine Malabou fait sa mue. Avec son dernier essai, la réflexion dialectique qu’elle a engagée depuis une quinzaine d’années sur la relation entre vie et pensée franchit un nouveau seuil. Si depuis "Que faire de notre cerveau ?" (Bayard, 2004 ; réed. 2011), elle concevait la plasticité biologique comme la marque d’une inadéquation radicale entre le cerveau et le modèle computationnel, la philosophe conteste désormais formellement l’irréductibilité de la distance entre l’organisme et la machine.