Actifs, employeurs, fonctionnaires : le rapport remis à Jean-Marc Ayrault par la conseillère d'Etat Yannick Moreau propose de mettre tout le monde à la peine... sans révolutionner le système.

Les décisions du gouvernement sur la retraite exaspèrent la gauche et les syndicats. Impopulaire, la réforme sera-t-elle au moins efficace ? Trois économistes rendent leur verdict.

Explications, en novembre 2010, après l'adoption de la réforme du régime des retraites en France, sur l'importance de la renégociation, entre patronats et syndicats, du financement des régimes gérés par l'Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres) et l'Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés). Deux organismes qui représentent le deuxième pilier des retraites des salariés du privé, en complément de l'assurance vieillesse. Les négociations permettront alors de distinguer si le montant des pensions des futurs retraités seront préservés.

Présentation, en juillet 2010, de quelques mesures prévues dans le projet de réforme des retraites en France, qui prévoit de ramener le système français de retraite (actuellement déficitaire de 32 milliards d'euros, à l'équilibre en 2018) : augmentation de la durée d'activité ; développement de l'emploi des seniors ; augmentation des recettes pour un montant de 3,7 milliards en 2011 ; convergence renforcée entre public et privé ; améliorer les mécanismes de solidarité. Données chiffrées.