Réflexion, en juillet 2010, sur les changements induits par la crise financière et économique internationale dans la réflexion menée sur le problème du financement des retraites, en France et dans le monde, alors même que les fonds de pension ne peuvent plus se présenter comme une solution alternative suite aux graves faillites qu'ils ont connu et que la situation financière et économique mondiale est réellement instable.

Allonger la durée de la vie active et renforcer le fonds de réserve créé par Lionel Jospin ? Ou, au contraire, parier sur la croissance et le retour au plein-emploi pour résoudre le casse-tête des retraites ?

Le patronat veut imposer la retraite à taux plein à 67 ou 68 ans ! Et pourtant, chaque année, les entreprises envoient des dizaines de milliers de salariés en préretraite, à 57 ans. Cherchez l'erreur.

Les électriciens ont rejeté l'accord sur les retraites que leur soumettait leur direction, mettant en difficulté aussi bien leur président que leurs syndicats et le gouvernement.

Permettre aux syndicats de soutenir une réforme difficile sans en endosser la responsabilité : c'est la botte secrète du gouvernement, qui vient d'essuyer un premier échec avec le non d'EDF.

La présentation du projet de réforme des retraites par le gouvernement français, fin août 2013, qui doit être soumis au Parlement cet automne en vue d'un vote avant la fin de l'année, a suscité de multiples réactions, beaucoup considérant que le compte n'y est pas. Jean-Claude Angoulvant ajoute ici sa pierre à ce débat, estimant que le projet en question n'est ni juste ni soutenable à long terme.

Alors que le gouvernement vient de donner le coup d'envoi aux négociations avec les partenaires sociaux, de nombreux experts citent le modèle suédois en exemple.

Pourquoi tant de gêne ? Depuis près de trente ans, le PS bute régulièrement sur ce dossier que Michel Rocard avait qualifié d'explosif. Matthieu Croissandeau explique pourquoi, dans un nouveau contexte, la première secrétaire peine tant à fixer une ligne claire.

Le gouvernement veut repousser l'âge légal. Mais cela ne règle pas le problème du déficit. Et les syndicats sont vent debout.

La réforme des retraites tourne à la bataille rangée. Le gouvernement cherche surtout à briser le tabou des 60 ans, et les socialistes, à taper sur le capital. Une politisation qui sied mal à un dossier complexe.

Il y a sept ans, sur le dossier des retraites, il topait avec Fillon. Cette fois-ci, il pratique l'opposition frontale. Histoire d'une métamorphose.

Nicolas Sarkozy se dit intraitable sur le relèvement rapide de l'âge de la retraite de 60 à 62 ans. Dans la rue et au Parlement, les syndicats et l'opposition veulent bloquer la réforme examinée le 7 septembre 2010 à l'Assemblée nationale.