Avec l’élection de Jair Bolsonaro, c’est le retour en force au Brésil de l’extrême droite et de l’armée trente ans après la fin de la dictature militaire.

L'histoire est celle d'un commandant en chef des armées qui n'a jamais servi sous les drapeaux. D'un président des États-Unis dans un uniforme trop grand pour lui. Au départ, Donald Trump donne des gages de bonne volonté, promet de "reconstruire" une défense mise à mal, s'entoure de hauts gradés, signe le plus gros budget à ce jour alloué à l'armée et s'enflamme en annonçant la création d'une "force de l'espace", à la manière de Ronald Reagan.

Objets de la vindicte du président élu, généraux et hauts fonctionnaires se préparent à la possibilité d'une chasse aux sorcières.

Comme celles de son prédécesseur, les réformes engagées par la nouvelle présidente mexicaine mettent à mal l’indépendance des institutions et le pluralisme. Et réduisent à peau de chagrin les contre-pouvoirs, dénonce cet historien mexicain.