C'est la deuxième matière la plus consommée dans le monde, après l'eau. Surexploité voire pillé, le sable est menacé ! Et avec lui, des écosystèmes entiers. Un nouvel enjeu environnemental que nous expose Vincent Nouyrigat.

La question de notre approvisionnement en ressources fossiles et du caractère fini de la rente naturelle n’est pas nouvelle. Elle est devenue encore plus présente dans le contexte des transitions énergétiques et numériques qui sont conditionnées par l’accès à de nombreux métaux, et par le développement économique extrêmement rapide de la Chine, qui consomme la moitié des métaux produits dans le monde. Les projections de la demande à venir et des capacités de production ne sont pas simples à réaliser.

Elément indispensable à toute vie mais pouvant avoir des conséquences désastreuses sur les écosystèmes, le phosphore a participé à l'essor de l'agriculture industrielle de l'après-guerre en étant utilisé massivement dans les engrais de synthèse. Alors que la demande mondiale en roches phosphatées n'a jamais été aussi forte, les craintes sur le caractère plus ou moins durable de cette ressource amènent à reconsidérer les usages que nous en faisons.

Il n'est pas certain que le progrès technique (la robotisation) suffira à résoudre les problèmes énergétiques, si nous voulons aussi protéger la biosphère. Les ressources d'énergie ne se trouvent-elles pas dans l'énergie propre de l'homme (« l'huile de coude ») plutôt que dans les énergies fossiles (« l'huile de roche ») ?

Ce petit pays pauvre possède des réserves d’hydrocarbures qui pourraient changer radicalement ses perspectives économiques.

Il s'agit d'une des matières premières les plus utilisées au monde, principalement par le secteur de la construction. Et aussi l'une des plus abondantes. Mais cette précieuse ressource n'est pas inépuisable.

A priori abondante, cette ressource fossile aux mille applications s'est pourtant raréfiée. En cause : l'explosion de la demande.