Le sommet de Londres change-t-il réellement la donne ? L'économiste Daniel Cohen demeure sceptique sur les résultats obtenus en matière de relance et de régulation. Mais il prend acte de l'innovation institutionnelle que constitue un directoire élargi

Face à la gravité de la crise, ils étaient condamnés à s'entendre et à obtenir des résultats. Réunis à Londres le avril 2009, vingt pays développés et émergents ont posé les bases d'un nouvel ordre économique planétaire

Bilan du sommet anticrise de Londres : des sparadraps pour l'immédiat, mais pas de remise en question d'un modèle économique agonisant

Pour sortir rapidement de la crise, les Vingt-Sept n'attendent plus que le salut vienne de l'extérieur. Lors du prochain sommet du G20, le 2 avril 2009 à Londres, ils présenteront leurs propositions.

A quelques semaines du sommet du G20, les gouvernements participants sont loin d'être d'accord sur la stratégie à mettre en oeuvre pour juguler la crise

Le 2 avril 2009, les dirigeants des vingt grands pays se réunissent à Londres pour tenter d'enrayer la plus grave crise que le monde ait connue depuis 1930. Juste avant ce G20, bien des divergences subsistaient. Notamment entre Européens et Anglo-Saxons, ou entre Nord et Sud... Et si le vrai débat se situait au niveau d'un G2, entre Chine et Etats-Unis ?

En donnant toute leur place aux grandes puissances émergentes, le sommet de Londres a pris acte de la nouvelle réalité géopolitique de la planète. Ce n'est pas le moindre de ses succès.

Variations sur la sortie de crise de cinq grands patrons sollicités pour Le Nouvel Economiste par Entreprises & Dialogues

Du très bon, du bon, du moins bon et un sérieux oubli : les intentions du G20 se mesureront surtout à l'aune de leur application. Aux Européens de ne pas faiblir.

Le verre que les chefs d'Etat ont rempli à Londres divise. A moitié vide, jugent les sceptiques, qui refusent d'additionner les milliards des relances nationales aux crédits du FMI. Trop plein, estiment les pessimistes devant des régulations techniques difficiles à mettre en oeuvre. Mais tous saluent l'ambition du projet.