Alors que les combats s'intensifient en Syrie et que l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) déploie des missiles Patriot en Turquie, le régime de Bachar Al-Assad tente de réprimer un soulèvement populaire qui dispose de soutiens étrangers. Il s'appuie sur une violence sans limites, mais aussi sur la crainte qu'inspire aux minorités, et en premier lieu aux alaouites, la montée d'un islamisme sunnite djihadiste.

Voilà presque un an qu'a commencé la révolte populaire en Syrie, suivant le vent d'espoir porté par les ″printemps arabes″ en Egypte, en Tunisie et en Libye. Mais le pouvoir syrien est plus coriace que ses homologues nord-africains, et fort d'une armée et de services encore loyaux au président Bachar el-Assad, il réprime dans le sang les manifestations régulières des opposants réclamant un changement de régime. Dans ce contexte, quelles peuvent être les perspectives pour ce pays dont le rôle et l'influence demeurent centrales au Moyen-Orient ?

De Damas, l'écrivain syrien témoigne avec courage de la révolution démocratique et de la violente répression dans son pays.

Traqué par les services de son pays, cet étudiant de 29 ans a fui en Turquie. Rencontré à Antalya, il décrit la lutte pacifique des jeunes contre la dictature de Bachar.

Fuyant les troupes de Bachar, des milliers de Syriens campent près de la frontière turque. Ils témoignent de la terreur qui règne dans leur ville.

Les services de sécurité de Damas ne se bornent plus à terroriser les manifestants de l'intérieur, ils s'en prennent aussi aux contestataires de la diaspora syrienne.

A Homs, le massacre continue. Dans un restaurant branché de Damas, on remercie les Russes pour leur veto à l'ONU. Autour de Deraa, l'Armée libre affronte les blindés du régime. Partout, les enlèvements se multiplient. Et l'opposition, divisée, redoute l'engrenage de la guerre civile. Reportage

Face à une opposition affaiblie par ses divisions politiques comme par les rivalités de ses mouvements armés, le régime estime que le temps joue en sa faveur. Et la communauté internationale reste paralysée.

Aux portes de l'Irak, de l'Arabie saoudite, de la Syrie et d'Israël, la Jordanie est au coeur d'une région dont chaque soubresaut peut devenir une menace pour la paix dans le monde. Son souverain s'exprime rarement dans les médias mais il est l'une des voix les plus écoutées du Moyen-Orient.

C'est la révolte de la population contre la branche locale d'Al-Qaida qui a provoqué les récents affrontements au sein de la rébellion syrienne.

Trente ans après son père, le dictateur syrien a choisi de répondre par la terreur aux manifestants qui réclament des réformes démocratiques et son départ.

Ces jeunes Françaises veulent rejoindre la Syrie. Qui sont-elles ?