De tout temps, dans toutes les civilisations et sociétés traditionnelles, le culte du corps et de l'âme marque la sensibilité de l'homme qui veut préparer sa future existence en transcendant sa nature terrestre. Un très beau livre d'érudition qui ne cesse d'interpeller le lecteur et l'invite à vouloir en connaître davantage.

Présentation des réalités de la mort aux 14e et 15e siècles, du vécu de la mort, son cérémonial et ses représentations. Avec une réflexion sur la signification des gestes et des discours autour de la mort.

A partir de son expérience d'employé de pompes funèbres, le sociologue analyse la place des émotions dans l'activité des professionnels du secteur funéraire. Il analyse l'organisation des obsèques, les différentes séquences du rituel funéraire, le travail émotionnel des agents funéraires lors des cérémonies, dans leurs relations avec les personnes endeuillées, etc.

Etude sur les relations des vivants à la mort à l'époque médiévale, la conception de la mort, les rites funéraires, les métiers liés à la mort, l'organisation des cimetières, etc., à partir de l'analyse de sépultures, de testaments et d'inventaires après décès, de livres d'heures et de prières, et de la littérature romanesque.

Ce guide répond à un ensemble de questions pratiques auxquelles sont confrontées les personnes en situation de deuil. Il accompagne dans toutes les étapes qui suivent le décès pour permettre de mieux accepter la mort : le choix du cercueil, la cérémonie en fonction des croyances et de la volonté du défunt, l'inhumation et la crémation, le deuil, etc.

L'archéologie de la mort, à la croisée des sciences humaines et sciences naturelles par ses méthodes, alimente les sciences sociales par ses résultats. Elle s'est développée à partir des années 1980 grâce à l'essor de l'archéologie préventive, qui a permis d'appliquer des méthodes d'analyse issues de la recherche fondamentale à des échelles de temps et d'espace démultipliées, ouvrant ainsi des champs de recherche renouvelés. À travers une approche thématique et chronologique, Archéologie de la mort en France aborde la question du sens des gestes mortuaires. En effet, toutes les sociétés humaines ont dû affronter la mort de ses membres, les implications de leur disparition et le devenir de leurs cadavres. Le processus mortuaire se caractérise par une succession d'étapes significatives et de messages de la communauté et des proches du défunt. Ce qui va être déposé dans la tombe, l'architecture de celle-ci, sa mise en scène, ostentatoire ou discrète, sont des témoignages de la société, de son idéologie, de la place qu'y tenait le défunt et des pratiques de son groupe social. Le monde des morts n'est pas le reflet du monde des vivants, mais exprime le discours de ceux-ci, qui organisent une représentation, certainement idéalisée, de leur propre monde. L'archéologie permet d'aborder ces phénomènes avec une grande profondeur de champ.

L'ensevelissement des morts est l'une des conduites les plus archaïques de l'être humain. La philosophe en dégage les trois grands axes : la volonté de protéger le défunt des prédateurs, celle de lui rendre hommage par un monument et celle d'en conserver la mémoire. Elle aborde également les tombeaux littéraires et musicaux.