Essai qui invite à revoir la littérature destinée aux enfants, genre qui fait la part belle au voyage et à l'exotisme. Comprend une étude comparée qui montre que les romans se définissent en fonction de la mise en scène d'un sujet spécifique.

Pour P. Mac Orlan, il y a deux types d'aventuriers : l'aventurier actif et l'aventurier passif. Le romancier d'aventure est à ses yeux la plus noble incarnation de l'aventurier passif. A travers cette série de préfaces, composées entre 1929 et 1963, il rend de vibrants hommages à ces magnifiques aventuriers passifs que furent Fenimore Cooper, Stevenson, Kipling, Melville, Cendrars entre autres.

La littérature de jeunesse existe-t-elle ? Est-il possible d'en donner une définition qui englobe toutes les manifestations éditoriales et littéraires, tous les livres que l'on range sous cette étiquette ? Le développement du roman pour adolescents a fait éclater les frontières et toutes les définitions antérieures. Roman historique, roman-miroir, roman d'aventures, placés aux carrefours de la littérature de jeunesse et de la littérature générale, favorisent une diversité de conceptions et tissent des images de l'adolescent qui, inévitablement, conduisent à s'interroger sur les véritables enjeux de ce genre de roman. Références critiques en littérature d'enfance et de jeunesse.

Matthieu Letourneux est Maître de conférences à l'Université Paris X Nanterre-La Défense. Il travaille sur les littératures et cultures populaires et de jeunesse des XIXe et XXe siècles auxquelles il a consacré de nombreux articles. Il a participé avec Pierre Brunel et Frédéric Mancier au Dictionnaire des mythes d'aujourd'hui (1999). Il a édité des oeuvres de Gustave Aimard, Emilio Salgari, Eugène Sue, Stanley Weyman et, récemment, Le Coureur des bois de Gabriel Ferry (Phébus, 2009). Il vient d'achever, avec Jean-Yves Mollier, un ouvrage consacré à l'Histoire des éditions Tallandier (à paraître), à propos desquelles il a récemment dirigé un récent numéro de la revue Rocambole (2008).