On aurait pu titrer à la une : « Paris, capitale tiers-mondialisée ». On aurait peut-être dû. Mais on imagine déjà les soupçons. «"Marianne" a salement viré "Valeurs actuelles" depuis l'arrivée de Natacha Polony, tu ne trouves pas ? » - Et on entend même les critiques. Pour certaines, légitimes. Paris n'est ni Calcutta, ni Phnom Penh, ni Kinshasa. Mais tout de même, voilà la capitale d'une des premières puissances du monde confrontée à des problématiques que l'on croyait réservées à des pays en développement. Sommaire. Paris ville poubelle. Paris la défonce.

Après les attentats du 11 septembre 2001, la solidarité avait joué à plein et la ville avait su rebondir et se réinventer. Aujourd’hui, durement éprouvée par la pandémie, la Grosse Pomme doit affronter, seule, l’après-confinement.

Afin de pallier les difficultés liées à la santé dans les quartiers en politique de la ville (QPV), des postes dédiés de médiateurs ont été créés. Recrutés par des collectivités ou par des associations, les médiateurs "santé" s'adressent à tous les habitants des QPV de leur territoire, sans distinction. Ces travailleurs participent aux actions collectives de promotion de la santé et accompagnent individuellement les personnes pour les rendre autonomes.

La cité-Etat est une ville-monde vulnérable face à la rétractation des échanges internationaux, mais qui a montré sa capacité de résilience face à la crise sanitaire du Covid-19.

Suscitant une aversion à nulle autre pareille, la présence de nombreux rats dans la capitale est une réalité actuelle. Elle a attiré l’attention des édiles municipaux et de l’Etat dès le XVIIIe siècle.