Des lycéens et des syndicats sont dans la rue, mais ce qui préoccupe surtout le président, c'est la mauvaise humeur des parlementaires UMP. Car il a besoin d'eux pour voter les réformes.

Il a changé sans tout changer. Ni tout à fait un autre, ni tout à fait le même. Après un an à l'Elysée et quelques avanies sondagières, Nicolas Sarkozy corrige le tir mais ne renonce à rien.

Il est arrivé tout feu tout flamme à l'Elysée, désireux de bousculer la pensée unique. Aujourd'hui, le conseiller spécial est obligé de composer...

Ca va moins mal entre le premier ministre et le président. Mais chacun ronge son frein. Et songe à la succession.

Devenu député et porte-parole de l'UMP, l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy jure qu'il n'est pas méchant. On pourrait s'y tromper.

Le non irlandais complique sérieusement la tâche de Nicolas Sarkozy, qui assurera le 1er juillet 2008 la présidence de l'Union. Le traité de Lisbonne n'entrera pas en vigueur comme prévu en janvier 2009.

Les grognes se multiplient, mais le punch du président est intact. Il est vrai que, en face, l'opposition n'est guère menaçante.

Jadis rivaux pour la succession de Chirac, déchirés par l'affaire Clearstream, ils ont scellé un pacte ; le président a promis une tête de liste aux européennes à l'ancien Premier ministre, qui a rengainé son sabre. Et les juges ? L'Elysée les surveille de près.

La réussite du premier sommet de l'Union pour la Méditerranée et le succès de la garden-party du 14 juillet 2008 ragaillardissent Nicolas Sarkozy