Désinvolte - pour les plus aimables -, égocentrique, jaloux, Iago pour les plus sévères : les qualificatifs peu amènes pleuvent sur le président français en écho à ses propos sur Zapatero, Obama ou Merkel

La visite d'Etat du président français - et de son épouse - est tout ce qui reste à l'Espagne pour échapper à la litanie des mauvaises nouvelles qui frappent le pays

En voulant remanier la région capitale, Nicolas Sarkozy se situe dans le sillage des Louis XIV, Napoléon III et François Mitterrand. Une tradition qui ne manque pas de faire sourire outre-Manche.

Le président français prend manifestement grand plaisir à faire et à défaire les carrières. Et ce bien au-delà de la sphère étatique.

Tirant la leçon de la déconfiture britannique, Nicolas Sarkozy se tourne vers Angela Merkel et l'Allemagne. Une volte-face, note la presse allemande, dont il espère tirer un profit politique personnel

Il voulait s'éloigner durablement de la vie politique, et voilà que l'ancien président est obligé de replonger dans le marigot, pour tenter d'éviter l'implosion de son parti. Mais qui Jean-François Copé et François Fillon sont-ils encore prêts à écouter ?

Au ″même niveau″, l'ex-président et son ancien Premier ministre, comme celui-ci a osé le dire ? S'il s'agit d'orgueil, la réponse est oui.

Dans le bureau du juge bordelais, la confrontation qui a débouché sur la mise en examen de l'ancien président a viré à l'affrontement. Coulisses d'une bataille loin d'être terminée.

Il avait assuré qu'on n'entendrait plus parler de lui en cas de défaite à l'élection présidentielle. A moins d'être sourd, il devient difficile de ne pas percevoir son envie de retour... Mais l'élection présidentielle de 2017 est encore loin.

Jusqu'à présent, Nicolas Sarkozy se contentait de maintenir le contact avec son camp. Le voici désormais qui accélère et s'active à rendre incontournable sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. En misant sur le chaos de la droite.

Après les tableaux de Claude Guéant, voici l'argent liquide d'un autre proche, l'ex-ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, qui vient polluer l'atmosphère. Alors que Nicolas Sarkozy cherche chaque jour davantage à préparer son retour dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, l'inventaire se complique, et pas seulement sur le plan politique.