Séquencer le coronavirus permet de savoir si une personne est infectée par un variant, et si un nouveau mutant apparaît. Sur ce sujet aux enjeux colossaux, la France est à la traîne. A tort.

Découvertes fortuites, prix Nobel et investissements ont permis au Royaume-Uni d’avoir une longueur d’avance dans le décryptage des gènes.

On va dans le mur. Nos données numériques explosent et leur sauvegarde est en train de devenir ingérable. Comment pallier les limites de data centers ? Ce sont les biologistes qui ont trouvé la solution. Leur révolution technologique tient en trois lettres : ADN.

Prenez n'importe quelle branche d'un arbre : ses cellules n'ont pas le même génome que celui des autres branches. Autrement dit, un arbre cache plein d'autres arbres. Un prodige de l'évolution qui fait des végétaux une exception dans l'ordre du vivant. Jean-Baptiste Veyrieras retrace cette découverte à partir... d'un simple gland.

C'est devenu une traque existentielle. Et pas seulement chez les généalogistes. Le séquençage ADN bouscule les représentations de la famille. Au point que le législateur entérine aujourd'hui un droit aux origines pour les enfants nés sous X.